35 ans de films du monde
Le dévoilement de la programmation du Festival des Films du Monde (FFM) avait lieu ce matin à Montréal.
J’y étais avec mon collègue Matthieu Stréliski pour vous rapporter les détails de cette 35e édition, qui présentera 383 films de plus de 70 pays différents du 18 au 28 août prochains. C’est ce qu’on appelle une programmation « riche et variée ».
Danièle Cauchard, directrice générale du festival, a pris le temps de nous décrire tous les films qui seront présentés en compétition officielle cette année. Parmi ceux-ci, il y a 2 films canadiens : La run, une première œuvre de Demian Fuica sur un jeune homme qui tombe dans l’univers interlope de la drogue en voulant aider son père avec ses dettes de jeu, et Coteau rouge d’André Forcier, le film d’ouverture du festival, qui raconte une fable déjantée qui se permet toutes les libertés avec un vidangeur de cadavres, un promoteur immobilier pas très net, un ex-boxeur et une grand-mère porteuse. Le film met en scène nul autre que Roy Dupuis, Céline Bonnier et Gaston Lepage.
Le FFM salue également le retour du cinéaste israélien Eran Riklis, qui a remporté le Grand Prix du FFM en 2004 avec La fiancée Syrienne. Le réalisateur présentera son nouveau film Playoff, qui raconte l’histoire d’un professeur de basket israélien qui se fait embaucher par une équipe de soccer allemande. Avis aux amateurs de sports!
Il y a beaucoup de films au programme et je ne peux pas tous vous les présenter ici, mais je vous invite à consulter la programmation complète du festival qui sera mise en ligne très bientôt sur le site du FFM.
Personnellement, en plus de ces 3 films, il y a quelques œuvres qui ont retenu mon attention pour l’instant : Hasta la Vista du réalisateur belge Geoffrey Enthoven, une comédie avec 3 jeunes hommes handicapés, amateurs de vin et de femmes, qui rêvent de faire l’amour (intrigant!), L’art d’aimer du réalisateur français Emmanuel Mouret avec Julie Depardieu, François Cluzet et Judith Godèche, et Life Back Then, une première mondiale du réalisateur japonais Takahisa Zeze, sorte de comédie noire sur deux jeunes se trouvent un emploi dans une entreprise japonaise spécialisée en nettoyage de maisons des gens qui sont morts seuls à la maison, phénomène fréquent au Japon.
L’ONF y présente également 5 films cette année, dont 4 premières mondiales. Cette sélection marque le retour de grands noms de l’animation d’auteur à l’ONF avec les films de Paul Driessen – Œdipe (coproduit par il Luster Films), du cinéaste japonais Koji Yamamura – Les cordes de Muybridge (une coproduction de NHK|Polygon Pictures), de Georges Scwizgebel – Romance (coproduction du Studio GDS), et de Co Hoedeman – 55 chaussettes. Elle comprend également le plus récent documentaire de la cinéaste Nicole Giguère (membre fondatrice du centre d’artistes Vidéo Femmes), On me prend pour une chinoise, sur 5 jeunes femmes d’origine chinoise qui ont été adoptées par des familles québécoises dans les années 1990.
On me prend pour une chinoise (Bande-annonce)