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Au menu cette semaine, trois coups de coeur cinéma qui se retrouvent sur le site de l’ONF, trois perles à voir : documentaire troublant sur un artiste rebelle en Chine, adaptation réussie d’un roman sur le deuil et l’espoir, exploit technique d’un réalisateur de génie qui puise dans le théâtre local.

Ai Wei Wei

« Voilà la différence entre un humain et un chat. Un chat qui sait ouvrir une porte ne la refermera jamais derrière lui. » Le documentaire Ai Wei Wei : Never Sorry est ponctué de ces perles de sagesses inapplicables, alors que l’artiste rebelle et controversé en Chine teste constamment les limites de l’oppression de son gouvernement. Avant les tweets ravageurs de Trump, il y avait les tweets revendicateurs d’Ai Wei Wei, qui dérangeait les autorités locales. Aidé par des fidèles motivés dans ses ateliers somptueux, il passe des années à récolter les noms d’enfants décédés lors d’un tremblement de Terre, en affront à l’inaction et au manque de transparence de l’État. Expositions grandioses, entrevues avec les plus grands quotidiens, affrontements avec la police, détentions mystérieuses : le portrait d’Ai Wei Wei est complexe, saisissant, pertinent et divertissant.

Le cas Sneijder au cinéma

L’album Hot Dreams de Timber Timbre vient ponctuer ce film adapté du roman singulier et troublant « Le cas Sneijder » de Jean-Philippe Dubois. Thierry Lermitte incarne Paul Sneijder, survivant d’un improbable accident d’ascenceur qui a tué sa fille. La bande-annonce m’avait fait craindre une adaptation joviale et sirupeuse, au contraire, le ton est maintenu, les images viennent complémenter habilement l’univers de l’auteur, et on a droit à des scènes marquantes, comme Sneijder sous l’effet de puissants sédatifs, contemplant les chiens de compétitions et leurs maîtresses lors d’un concours au Palais des congrès, Hot Dreams faisant son effet à merveille. Performances justes de Pierre Curzi, Hugo Dubé, Géraldine Paillhas et Guillaume Cyr. Adaptation réussie!

King Dave

Ce plan-séquence de Podz ajoute une enième pièce de conviction au génie évident du réalisateur de Minuit, le soir, 19-2 et Les Sept jours du talion. Avec King Dave, Alexandre Goyette porte au cinéma le rôle qu’il a créé et incarné au théâtre, celui d’un homme-enfant prenant toutes les mauvaises décisions, alors qu’il les narre à la caméra avec une langue crue, vraie, raciste et sale. Tour de force en matière d’organisation et de chorégraphie, le tout se joue comme une mécanique bien huilée, impressionnante réussite technique et choix intéressant de sujet : celui de la ligne entre la responsabilité individuelle et le déterminisme social. À quel point Dave est-il maître de ses décisions? Est-il condamné d’avance? Le sommes-nous tous? Merveilleux jeu de lumière lors d’une fin de soirée tendre avec une amie, alors qu’ils se promènent sous les ampoules orangées d’une rue assombrie. Le beau et le dur, qui se côtoient toujours.

Bon cinéma!

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