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7 films avec Marcel Sabourin

7 films avec Marcel Sabourin

7 films avec Marcel Sabourin

Né à Montréal le 25 mars 1935, Marcel Sabourin est l’un des artistes les plus polyvalents de sa génération. Acteur, réalisateur, scénariste, monteur, auteur, metteur en scène et professeur, il possède une feuille de route impressionnante et une carrière aussi riche que diversifiée.

Pilier du cinéma et de la télévision au Québec, le comédien a joué dans plus de 50 films et plus de 30 feuilletons et séries télé. Actuellement, vous pouvez le voir dans les séries Les Parents et Trauma à la Télévision de Radio-Canada, et il fait partie de la distribution du prochain film de science-fiction de Martin Villeneuve, Mars et Avril, dont la sortie est prévue au cours des prochains mois.

En attendant, je vous invite à revoir quelques classiques de l’ONF dans lesquels il incarne certains des plus célèbres personnages. Après mon billet sur la carrière ONFienne de Luce Guilbeault, voici mon hommage à celle de Marcel Sabourin.

J.A. Martin photographe

Marcel Sabourin a co-scénarisé ce long métrage de fiction de Jean Beaudin, qui raconte l’histoire d’un photographe qui part seul chaque été sillonner le Québec du début du 20e siècle pour prendre et vendre des photos. Après quinze années de mariage, J.A. Martin (Marcel Sabourin) amènera sa femme (Monique Mercure). Ce sera l’occasion pour eux de se redécouvrir et de découvrir les autres. Ce classique du cinéma québécois a été lauréat de nombreux prix, dont le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes, et sept prix Génie.

J.A. Martin photographe, Jean Beaudin, offert par l’Office national du film du Canada

 

Les « Troubbes » de Johnny

Fiction fantaisiste sur la chanson « Conception » de Robert Charlebois. L’histoire raconte les déboires d’un jeune homme trop passionné par autre chose que sa « blonde » qui le quittera, évidemment… Il partira à sa poursuite, évidemment… On y voit Marcel Sabourin jouer au hockey en cravate avec le personnage de Johnny, joué par Robert Gravel, dès le début du film.

Les « troubbes » de Johnny, Jacques Godbout, offert par l’Office national du film du Canada

 

Le temps d’une chasse

Dans ce long métrage de fiction, trois hommes et un enfant partent à la chasse pour un séjour de trois jours. Pour eux qui sont d’un milieu modeste, la chasse représente une promotion sociale, la liberté. Mais c’est surtout une épreuve de virilité dont il faut qu’ils sortent vainqueurs. Leur belle aventure, hélas! se terminera par un drame.

Le temps d’une chasse, Francis Mankiewicz, offert par l’Office national du film du Canada

 

Par une belle nuit d’hiver

Une autre fiction de Jean Beaudin sur la découverte de l’amour avec Jean-René Ouellette, Marcel Sabourin, René Caron, Denis Drouin, Mariette Duval et Luce Guilbeault. Alors que deux jeunes nagent en pleine euphorie amoureuse, des couples plus âgés se disputent à l’étage d’en-dessous.

Par une belle nuit d’hiver , Jean Beaudin, offert par l’Office national du film du Canada

 

Ti-Mine, Bernie pis la gang…

Long métrage de fiction qui nous raconte, en les épiçant de sel et de poivre, quelques épisodes de la vie sociale et familiale de deux frères, l’un marié et l’autre venant à peine de sortir des rangs d’une congrégation religieuse.

Ti-Mine, Bernie pis la gang… , Marcel Carrière, offert par l’Office national du film du Canada

 

On est loin du soleil

Long métrage de fiction inspiré de la vie du Frère André. Sur une courte biographie de ce grand mystique, thaumaturge du Québec célèbre en Amérique du Nord, des personnages évoluent au rythme du quotidien. Chacun y incarnera un aspect du Frère André et marquera le lien intime qui l’unit à la société et qui a rendu possible le phénomène qu’il représente.

On est loin du soleil, Jacques Leduc, offert par l’Office national du film du Canada

 

Le festin des morts

Trois épisodes de dramatisation réalisés par Fernand Dansereau et inspirés des Relations des Jésuites. En 1638, dans le pays des Hurons, des missionnaires sont menacés d’une condamnation à mort et pendant la nuit, le plus jeune d’entre eux s’interrogera avec angoisse sur sa vocation et son action.

Le festin des morts, Fernand Dansereau, offert par l’Office national du film du Canada

 

Marcel Sabourin, surnommé « l’homme au ton juste », est aussi un extraordinaire narrateur. Avec sa voix profonde et claire, il a réussi à nous faire vivre toutes sortes d’émotions au cours des dernières années. Pour le voir à l’œuvre, je vous invite, en terminant, à visionner cette vidéo sur Le travail de narration de Marcel Sabourin trouvée sur le site Web de la chaîne Historia.

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