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Mini-leçon – Bouche décousue

Mini-leçon – Bouche décousue

Mini-leçon – Bouche décousue

Mini-leçon — Bouche décousue

Thèmes abordés : Relations et communication

Âges recommandés : De 8 à 10 ans

Bouche décousue, Andrea Dorfman, offert par l'Office national du film du Canada

Mots clés/sujets : Vérité, communication, relations sociales, empathie, caractéristiques uniques, différences, poésie

Question directrice : Est-ce que la vérité est toujours bonne à dire ?

Synopsis : Aimée est une petite fille qui dit sans gêne ce qu’elle pense. Son honnêteté déconcertante met mal à l’aise son entourage et nuit à ses premières relations sociales.

Activité 1 : Discussion en groupe

Après le visionnage de l’extrait, demandez aux élèves pourquoi les parents d’Aimée se sentent blessés par les premiers mots de leur fille.

Vous pouvez ensuite leur demander s’ils ont des hypothèses sur le choix du titre Bouche décousue. Vous pouvez expliquer aux élèves que les thèmes centraux du court métrage seront travaillés, mais que la forme sera examinée avant.

Analyse du texte de l’extrait :

« Aimée était un bébé

Que ses parents adoraient.

Et lorsqu’elle leur souriait,

La joie les submergeait.

C’était leur fille unique,

Un bébé fantastique.

Petit à petit, elle grandit et apprit à marcher.

Quand enfin elle parla, elle dit d’abord ceci :

“Papa, comme tu as un grand nez !

Et toi, maman, beaucoup de cheveux gris.”

Les parents d’Aimée furent blessés.

Les mots de leur fille les avaient ébranlés.

Sa maman remarqua :

“Mon amour, notre fille a raison,

Mes cheveux ne sont plus vraiment blonds.”

Son papa renifla :

“J’ai mesuré mon nez et c’est vrai qu’il est long.”

Que demander de mieux qu’une enfant qui dit vrai ?

Ils se mirent à danser tout heureux qu’ils étaient. »

Les élèves peuvent remarquer qu’il s’agit d’un texte à saveur poétique.

Au-delà de l’histoire qu’ils racontent, les mots utilisés permettent de créer des sonorités et des rythmes particuliers. Si ce style littéraire n’a pas déjà été abordé en classe, il s’agit d’une belle occasion d’en discuter. Les élèves ont sans aucun doute tous déjà rencontré de la poésie dans leur vie, que ce soit à travers des comptines, des chansons ou des textes. Laissez-leur la chance de partager leurs expériences, ce qui vous permettra d’évaluer leur niveau de connaissances initial.

Vous pouvez en profiter pour présenter le vocabulaire de la poésie : les vers, les strophes, les rimes. Une attention particulière peut être accordée aux rimes et à la manière dont celles-ci sont placées à travers le texte.

Quelles classes de mots se trouvent souvent utilisées en rimes et pourquoi ?

  • Les verbes conjugués : « souriait/submergeait », « remarqua/renifla » (retour possible sur diverses terminaisons).
  • Les adjectifs participes : « blessés/ébranlés » (règles concernant les participes passés seuls ou accompagnés d’un auxiliaire et les participes présents).
  • Des adjectifs qui utilisent le même suffixe : « unique/fantastique » (la poésie est un excellent moyen d’aborder et de travailler les suffixes).

Terminez l’activité par la création d’un court poème élogieux qui s’adresse à un parent ou à un ami. La poésie travaille beaucoup le vocabulaire, et l’utilisation d’un dictionnaire des synonymes pour y trouver des mots variés et des sonorités utiles aux rimes permet d’enrichir son texte.

Activité 2 : Discussion en groupe

Quel est le principal problème d’Aimée ?

Comment les personnes qu’elle rencontre vivent-elles ce problème ?

Comment Aimée vit-elle ces situations ?

Présentez à la classe les deux expressions suivantes :

  • « Toute vérité n’est pas bonne à dire » : cacher la vérité peut être bénéfique. En effet, il est préférable de taire certaines vérités susceptibles de blesser son interlocuteur ou son public.
  • « Pieux mensonge » : mensonge qu’on dit dans l’intention d’être utile ou agréable à quelqu’un.

Discussion :

  • Laquelle des deux expressions correspond le mieux à Bouche décousue ?
  • Vous est-il déjà arrivé de cacher la vérité ou de mentir pour le bien des autres ?
  • Selon vous, est-il pire de cacher la vérité ou de mentir ? Et si c’est pour préserver le bien-être d’un ami ou d’un membre de votre famille ?
  • Il n’y a bien sûr pas nécessairement de bonne ou de mauvaise réponse à cette question éthique.
  • Demandez aux élèves de présenter à l’écrit une courte situation vécue ou fictive qui illustre chacune des deux expressions. Leurs petits scénarios peuvent se terminer par des conséquences tant positives que négatives.
  • Les exclamations d’Aimée passent-elles le test des trois passoires : vérité, bonté, utilité ?

Activité 3 : Discussion en groupe

  • Quelles sont les caractéristiques des différents personnages mentionnées par Aimée ?
  • Pourquoi, selon vous, ressent-elle le besoin d’en parler ?
  • Y a-t-il des gens avec des caractéristiques qui vous impressionnent ?
  • Ces caractéristiques spéciales sont-elles uniquement physiques ?
  • Avez-vous des caractéristiques uniques qui vous rendent spéciaux ? Des qualités ou des traits de caractère propres à votre identité ?
  • Vous êtes-vous déjà sentis blessés par quelqu’un qui s’intéressait à l’un de vos traits uniques ?
  • Pourquoi les gens s’intéressent-ils en bien ou en mal aux différences ?
  • Pourquoi les gens ont-ils peur d’être différents ?
  • Demandez aux élèves de présenter à l’écrit une de leurs caractéristiques physiques ou un de leurs traits de caractère qui leur apporte de la fierté et d’expliquer comment cette caractéristique ou ce trait leur permet de réaliser et de réussir des activités ou des tâches difficiles.

Activité de réflexion en équipes :

  • Demandez aux élèves de s’interroger, en équipes de deux ou trois, sur l’expression « qui se ressemble s’assemble », puis d’écrire une liste de situations qui viendraient prouver leur hypothèse.
  • Lors du retour en plénière, écoutez leurs idées et amenez la discussion vers des exemples de groupes qui partagent les mêmes affinités (activités parascolaires, par exemple), les mêmes centres d’intérêt (lors des récréations) ou le même âge (la classe).
  • Pour finir, faites glisser la discussion vers les thèmes des différences, de la discrimination et de la tolérance.
  • S’il est vrai que les ressemblances créent des liens, sommes-nous pour autant tous semblables ? Égaux ? Ici, dans la classe ? Au Canada ? Sur terre ?
  • Quelles sont les différences qui peuvent engendrer des conflits entre humains ?
  • Est-ce normal ? Peut-on changer ? Pourquoi les différences créent-elles des conflits ? Comment peut-on diminuer notre peur des différences ?

 

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