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Les jeunes et le sport : culture, identité et résilience de l’esprit humain

Les jeunes et le sport : culture, identité et résilience de l’esprit humain

Les jeunes et le sport : culture, identité et résilience de l’esprit humain

Résilience et sens communautaire par le sport

Quand on revient sur certains des grands moments de l’histoire récente du sport au Canada, on pense sans doute aux Raptors de Toronto, qui ont remporté le championnat de la NBA, à Andre De Grasse, devenu un sérieux concurrent du champion olympique du 100 m Usain Bolt, ou aux Canucks de Vancouver, qui ont perdu la finale de la coupe Stanley les opposant aux Bruins de Boston en 2011.

Ces moments historiques montrent tous que le sport captive et transcende les cultures, les tranches d’âge et les milieux socio-économiques.

On peut dire que le sport et l’athlétisme savent à la fois unir et diviser les personnes d’horizons divers. Les trois films ci-après rendent bien l’esprit des jeunes qui, en se consacrant au sport, surmontent des obstacles, brisent les stéréotypes culturels, et non seulement se redéfinissent eux-mêmes, mais redéfinissent aussi les sports dans lesquels ils concourent.

Espoir pour l’avenir : la culture de la NBA à Toronto

Tranche d’âge : de 14 à 19 ans

Quelles sont les caractéristiques des athlètes qui excellent, ou espèrent exceller, dans les ligues majeures?

Direction nord – Épisode 1 – Des racines jusqu’au sommet, Ryan Sidhoo et Ryan Sidhoo, offert par l’Office national du film du Canada

Direction nord est une série en neuf épisodes qui suit le parcours d’un entraîneur et de son équipe de jeunes du secondaire qui aspirent tous à être recrutés par la NBA. Les films s’attachent à une équipe du secondaire de Toronto pour montrer comment le basketball gagne en popularité et s’intègre rapidement à l’identité des jeunes Canadiens, en particulier à Toronto.

Comme les points de vue divergents des entraîneurs et des joueurs y sont présentés, l’auditoire saisit le degré de détermination et de persévérance nécessaires aux jeunes pour réaliser leurs rêves de rejoindre la NBA. Ces parcours font ressortir le pouvoir de l’optimisme, du cran et de la persévérance juvéniles. Dans chaque épisode de la série, la caméra est braquée sur un joueur précis.

L’auditoire a ainsi une meilleure idée de toute l’influence qu’a sur les divers aspects de la vie des jeunes le fait de se consacrer à un sport professionnel; la famille, la communauté et l’identité personnelle en sont transformées. La série met aussi adroitement en lumière comment le sport, et plus précisément le basketball, est un outil qui permet aux jeunes des quartiers défavorisés de reprendre espoir dans l’avenir et de développer des relations saines grâce aux modèles de rôle positifs qu’ils côtoient dans leur communauté.

Une formidable série à voir pour découvrir l’évolution constante de l’identité canadienne à mesure que les jeunes se tournent vers le basketball pour nourrir leurs rêves, leurs passions et leur identité. De surcroît, les plus jeunes s’identifieront aux thèmes que sont la capacité de vaincre l’adversité et celle de trouver des possibilités dans des contextes improbables.

Identité, race et hockey

Tranche d’âge : de 12 à 18 ans

Comment le hockey peut-il s’ouvrir aux joueurs de divers horizons?

La ligue oubliée, Sandamini Rankaduwa, offert par l’Office national du film du Canada

Par opposition à Direction nord, La ligue oubliée entraîne l’auditoire dans les Maritimes et nous présente Josh Crooks, un joueur de hockey afro-canadien de 17 ans  de la ligue AAA, et non seulement son parcours dans sa formation en hockey de compétition, mais aussi les obstacles auxquels font face les joueurs non blancs dans un sport pratiqué par une majorité blanche.

Contrairement aux autres films abordés dans le présent billet, la définition de la résilience s’applique ici plus aux questions d’identité et de race liées au hockey qu’à la capacité de surmonter les obstacles liés au sport. Le film informe aussi l’auditoire sur la Coloured Hockey League of the Maritimes (CHLM) et sur ses apports historiques à la communauté des Maritimes et au hockey en général.

Il s’agit d’un film important pour l’ensemble de la population canadienne, car il retrace la triste histoire du racisme du Canada à l’endroit des hockeyeurs afro-canadiens et le soutien qu’a offert la CHLM aux aspirants joueurs de hockey noirs. Dans le court métrage, on trouve un juste équilibre entre la critique et l’espoir, puisque les difficultés que d’anciens joueurs de hockey noirs ont eues dans le passé se juxtaposent à l’histoire d’une vedette montante afro-canadienne du hockey.

Le film évite de dépeindre la culture moderne du hockey comme dépourvue de préjugés et de racisme. Ce faisant, il donne à l’auditoire et au personnel enseignant de nombreuses possibilités de discussions structurées sur la race, la culture, l’identité et le sport.

Repousser les barrières culturelles par le sport

Tranche d’âge : 16 ans et plus

Quel rôle le sport peut-il jouer comme instrument de militantisme politique et social?

Les boxeuses de Kaboul, Ariel Nasr, offert par l’Office national du film du Canada

Enfin, dans le long métrage documentaire Les boxeuses de Kaboul, l’auditoire assiste au parcours d’un groupe d’Afghanes habitées par le rêve de représenter leur pays dans les épreuves de boxe aux Jeux olympiques de 2012. Le film s’ouvre sur une scène sinistre tournée par une caméra cachée dans laquelle on montre des femmes persécutées par des talibans au stade de Kaboul en 1999.

Le ton change rapidement puisque la scène suivante se déroule en 2012, où l’on voit de jeunes boxeuses à l’entraînement dans un gymnase afghan. Recourant aux entrevues et aux plans fixes, le film met en lumière les obstacles financiers et politiques auxquels ces femmes font face dans l’espoir de représenter leur pays aux Jeux olympiques. Ces boxeuses nous disent de plus qu’elles utilisent leur sport pour sensibiliser la communauté internationale à la situation des femmes en Afghanistan. Le film sert à prouver à quel point les femmes ont gagné en liberté d’expression et en droits individuels.

Il met aussi en évidence le manque continu d’accès aux ressources auquel se heurtent les femmes et l’Afghanistan. Même si, dans le long métrage, on porte un regard positif sur la promotion des droits des femmes, on reconnaît cependant la précarité de la situation en raison de la présence des talibans et de la menace qu’ils font peser sur ces droits.

Malgré l’ambivalence qui se manifeste continuellement dans le film, la boxe est toujours présentée comme un mécanisme traduisant l’affirmation de l’identité, la résilience et l’expression culturelle. L’équipe de tournage ne craint pas de dépeindre les réalités trompeuses de ce que signifie être une boxeuse en Afghanistan et, à la fin, l’auditoire sent que l’avenir des protagonistes présentera de multiples défis et dangers. Mais par-dessus tout, le film rend bien l’idée que tous les sports ont le pouvoir de motiver et de rassembler les gens en exaltant la résilience de l’esprit humain.    

 

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