Ode à l’hiver en cinq films de l’ONF
« Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver », chante Gilles Vigneault. Près de six mois par année, notre territoire est en effet synonyme de neige, de glace et de températures parfois polaires.
La preuve en cinq films inoubliables!
Comment construire votre iglou de Douglas Wilkinson (1949)
Cette habitation de neige, réputée pour ses propriétés isolantes, nécessite une vraie stratégie de construction, comme le démontre bien ce court documentaire. Pour bâtir une « maison de neige », plusieurs facteurs sont à considérer : il faut trouver un emplacement adéquat, veiller à ce que les blocs de neige soient de la bonne taille et s’assurer que la ventilation à l’intérieur de l’igloo est convenable.
Comment construire votre iglou, Douglas Wilkinson, offert par l’Office national du film du Canada
Bûcherons de la Manouane d’Arthur Lamothe (1962)
Cent soixante-cinq bûcherons au cœur de l’hiver, dans une forêt de la Haute-Mauricie, durant neuf mois. Le film d’Arthur Lamothe est devenu un classique du cinéma direct. Le froid, la noirceur, la neige, l’isolement : autant d’éléments qui font de ce métier une lutte quotidienne pour survivre. La magie du cinéma direct prend ici tout son sens et nous fait vivre la réalité de ces vaillants travailleurs.
Bûcherons de la Manouane , Arthur Lamothe, offert par l’Office national du film du Canada
Les raquetteurs de Michel Brault et Gilles Groulx (1958)
S’il y a quelque chose dont on a bien besoin pour marcher sur la neige profonde, ce sont des raquettes! Encore une fois dans le style du cinéma direct, ce documentaire de deux figures de proue du cinéma québécois met en lumière un congrès annuel de raquetteurs. Tenues dans une ambiance contagieuse, les festivités entourant cette réunion sont d’un naturel désarmant et ne peuvent que faire sourire.
Les raquetteurs, Gilles Groulx et Michel Brault, offert par l’Office national du film du Canada
Par une belle nuit d’hiver de Jean Beaudin (1974)
Cette fiction de Jean Beaudin met en scène divers couples qui vivent des hauts et des bas. Ce classique de l’ONF montre que, malgré les temps qui changent, les aléas de l’amour, eux, demeurent universels. Le réalisateur explorait déjà à l’époque des thèmes qui sont chers à sa filmographie.
Par une belle nuit d’hiver , Jean Beaudin, offert par l’Office national du film du Canada
Les vrais perdants d’André Melançon (1978)
Le sport d’hiver par excellence au Québec est, à n’en point douter, le hockey! Dans Les vrais perdants, l’aspect compétitif du sport n’épargne pas certains enfants. Sous la caméra de Melançon, qui a toujours eu à cœur le monde de l’enfance, des jeunes expriment leurs sentiments par rapport à la pression qu’ils peuvent ressentir pour exceller dans leurs loisirs respectifs.
Les vrais perdants, André Melançon, offert par l’Office national du film du Canada