L’ONF s’engage à respecter votre vie privée

Nous utilisons des témoins de navigation afin d’assurer le bon fonctionnement du site, ainsi qu’à des fins publicitaires.

Si vous ne souhaitez pas que vos informations soient utilisées de cette manière, vous pouvez modifier les paramètres de votre navigateur avant de poursuivre votre visite.

En savoir plus
Les multiples visages de l’enfance en 7 films

Les multiples visages de l’enfance en 7 films

Les multiples visages de l’enfance en 7 films

S’il existe un principe universel qui unit les plus grands adversaires idéologiques, en théorie, c’est que nous souhaitons un meilleur avenir à nos enfants que celui que nous avons connu. Peu importe le point de départ, en fait, on veut que ce soit mieux pour eux que ce ne l’était pour nous. On essaie de les préparer pour faire face à un monde que l’on sait dangereux, hostile, injuste et imprévisible. Et comme l’ONF l’a documenté à travers les années, la dure réalité de la vie frappe souvent les enfants bien avant d’arriver à l’âge adulte. Voici quelques films fort pertinents qui documentent les multiples visages de l’enfance.

Le développement

En quelques sortes, La marche à suivre illustre les dérives potentielles de notre confort collectif. Dans cette école près de Sorel, les jeunes adolescents sont responsabilisés pour leurs mauvais comportements, mais avec bien peu de stimulants externes ou de possibilités d’épanouissement. On ressent un certain endolorissement face à un contexte éducatif un peu dispersé, un peu mou, un peu incertain de l’approche à adopter, entre le respect de l’élève et l’éducation rigoureuse de celui-ci. Un bijou visuel, troublant par sa description lucide de la banalité du quotidien.

La marche à suivre, Jean-François Caissy, offert par l’Office national du film du Canada

Parfois, le premier obstacle à l’épanouissement est interne. Dans Ça tourne dans ma tête, des enfants vivant dans des contextes visiblement propices à un épanouissement sain sont aux prises avec des problèmes de santé mentale. Avec les années, les parents apprennent à vivre avec ces troubles, mais en passant généralement par des moments très difficiles, dans lesquels il faut faire tomber les tabous, accepter les avenues possibles, et en parler tant qu’on peut.

Ça tourne dans ma tête, Louiselle Noël, offert par l’Office national du film du Canada

Quand l’encadrement laisse à désirer, que le contexte d’éducation n’a pas offert suffisamment d’opportunités, ou quand des troubles plus profonds envahissent les enfants, ils peuvent grandir et commettre des crimes. Ados en prison, c’est un témoignage unique qui illustre le paradoxe des adolescents incarcérés; capables de commettre des crimes graves, mais encore des enfants à bien des égards.

Ados en prison, Larry Lynn, offert par l’Office national du film du Canada

L’enfance volée par la mort

Alors que l’Accompagnateur essaie de nous faire comprendre et accepter le rôle central que joue la mort dans la vie, la chose reste difficile à accepter, même quand il s’agit d’un ainé aimé qui nous quitte tardivement. C’est donc particulièrement déchirant quand la mort s’impose auprès des enfants. Dès fois, ils doivent faire face à la mort d’un être cher parti au combat (Enfants de soldats), parfois, leur enfance disparait alors qu’on les fait cruellement participer à la guerre (Grace, Milly, Lucy, des fillettes soldates) et à d’autres moments, ils doivent faire face à leurs propres morts, alors qu’ils ont eux-mêmes à peine vécus, plutôt que de subir un acharnement thérapeutique sans issue réelle. Médecine sous influence fait partie de ces documentaires déchirants capables de bouleverser notre conception du monde.

Médecine sous influence , Lina B. Moreco, offert par l’Office national du film du Canada

Lueur d’espoir

Au-delà des contextes plus difficiles imposés à nos plus jeune, il arrive aussi que de belles histoires se produisent devant nos yeux. C’est le cas dans Les porteurs d’espoir, un de mes 10 films préférés de l’ONF de tous le temps. Un enseignant impliqué, charismatique, respectueux et compétent à McMasterville intègre les principes de Recherche-Action à sa classe de sixième année, et en faisant participer l’ensemble du groupe, il contribue à une année scolaire incroyablement touchante, tandis que les élèves sont impliqués, rigoureux, patients, « travaillants » et heureux. Ils font appel à différentes figures de leurs communauté pour améliorer la qualité de vie de leur région, et le processus est aussi bouleversant que le résumé. Je ne suis pas friand de l’espoir. Mais avec ce film j’en ai pris en bouchées doubles. Une merveille.

Les porteurs d’espoir, Fernand Dansereau, offert par l’Office national du film du Canada

Pour découvrir d’autres films reliés à l’enfance : 7 films pour apprendre à connaître les Milléniaux

Ajouter un commentaire

Commenter