À quelques jours du Marathon de Montréal, Joan Roch, ambassadeur du film Arile et Matanda (présentement à l’affiche au cinéma), nous propose quatre suggestions de films pour les amateurs de course à pied.
Un billet de Joan Roch
Dans le documentaire Arile et Matanda, qui arrive bientôt en salle, c’est un visage extraordinaire de la course à pied qui nous est révélé : courir pour sauver sa vie, en construire une autre, fuir le banditisme, se retrouver avec les meilleurs marathoniens du monde, à la seule force de ses jambes. La course, vecteur universel de beauté et d’espoir? La preuve par quelques films!
Le coureur
Un court métrage daté de 1962 qui prouve que si les coureurs changent, l’acte de courir, lui, est intemporel, inaltérable. Les images témoignent d’une autre époque, le champion Bruce Kidd est maintenant oublié, mais sa foulée aérienne et l’ivresse procurée par l’effort et la vitesse, filmé de manière magistrale, rien de ça n’a pas pris une ride.
Le coureur, Don Owen, offert par l’Office national du film du Canada
Race
Politique, menace de boycott, intimidation, tout conspirait pour que le coureur afro-américain Jesse Owens ne franchissent jamais les barrières de la ségrégation raciale chez lui, aux États-Unis, pour se rendre aux Jeux Olympiques organisés par l’Allemagne nazie. C’est en courant, opposant la pureté d’une course de 100 mètres à la barbarie, qu’il allumera un phare dans cette époque monstrueuse, regardant droit devant lui et entraînant l’Histoire dans son sillage.
(Titre offert en anglais seulement)
Sarah préfère la course
Comme la course est mouvement, le cinéma permet de disséquer, magnifier ce sport dans ses moindres détails. Pourtant, c’est sur une image noire que commence le film. Et pourtant, elle court, Sarah! Comment le sait-on? Encore plus universel qu’une foulée, c’est le bruit que fait un coureur quand ses pieds heurtent le sol qui nous font entrer dans son monde. Et quand tout bouge, finalement, la course peut devenir un refuge, immuable.
(Version française, sous-titrée en anglais)
Le grand Jerome
Dualité. La victoire et la défaite. Le triomphe et l’humiliation. De héros à «négro». Les records et la blessure. La convalescence et la médaille d’or. Une carrière d’une durée et d’une qualité exceptionnelle illustrée par des images en noir et blanc, superbes, pour illustrer une vie tout en nuances, celle d’un des meilleurs athlètes canadiens de tous les temps. Harry Jerome, brillant, sensible, influent. Parti trop tôt. Mais ce sont ses pas remplis d’espoir que nous suivons aujourd’hui. Grâce à la course, si simple mais si puissante.
Le grand Jerome, Charles Officer, offert par l’Office national du film du Canada
+++
Arile et Matanda dans les médias :
De bandits… à champions de marathon! (RDS)
Visionnez la bande-annonce :
Horaire des projections :
- Montréal : Quartier Latin (en français – à partir du 30 septembre)
et Cinéplex Forum (en anglais – à partir du 30 septembre)
- Toronto : Varsity (à partir du 7 octobre)
- Vancouver : Internation Village (à partir du 7 octobre)
- Edmonton : Metro (7, 8, 9, 11 et 12 octobre)
- Calgary : The Globe (à partir du 7 octobre)
- Québec : Cinéma Cartier (à partir du 30 septembre)
- Sherbrooke : La maison du cinéma (à partir du 4 novembre)