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Les coulisses du studio interactif de l’ONF

Les coulisses du studio interactif de l’ONF

Les coulisses du studio interactif de l’ONF

Le studio interactif de l’ONF ouvre sa boîte crânienne pour vous dévoiler ce qui se passe à l’intérieur. À quoi pensons-nous? De quoi parlons-nous? Qu’est-ce que nous aimons? Qu’est-ce qui nous donne du fil à retordre? À travers la plume et le pinceau de Valérie Darveau, chargée d’édition du studio, nous publierons chaque mois un billet sur un sujet auquel nous réfléchissons, et surtout, sur lequel nous voulons échanger avec vous.

Je suis une enfant des années 1990. J’ai eu un Super Nintendo à ma fête de 3 ans, à 9 ans je téléchargeais des tounes d’Aqua sur Napster, je « chattais » sur CaraMail et je faisais des recherches de photos de lion sur Copernic. Je n’ai pas connu le monde sans technologies, et encore moins sans Internet. Pourtant, quand je suis arrivée au studio interactif en janvier 2013, ça m’a frappée comme une claque au visage : je n’y connaissais rien. Niet, nada, que nenni.

Le studio avait tout juste soufflé sa troisième bougie et nous étions en pleine production du Journal d’une insomnie collective. Pour moi, tout était nouveau.

J’avais l’impression de devoir réfléchir à l’envers.

Et ça, c’est sans parler du jargon. Je ne l’ai jamais avoué à mes collègues, mais j’ai googlé une couple de sigles : UGC? UX? UI? De quessé? Vous le savez maintenant, gang.

Interactivité : un média à part entière

Bref, mon premier contact avec l’interactivité, je l’ai vécu de l’intérieur, aux premières loges. Je me suis rendu compte que tout ce que je connaissais sur le Web, c’était sa fonction… fonctionnelle. Je n’avais jamais vraiment pensé à son potentiel créatif et participatif. Et surtout, je n’avais jamais perçu l’interactivité comme étant un média à part entière. Ça a été mon « éveil numérique », disons.

Le studio a maintenant 5 ans. C’est une équipe diversifiée dont les membres proviennent de plein de milieux : radio, télévision, presse écrite, documentaire linéaire, finances, etc.

Ce qui est particulier, c’est que malgré nos parcours différents, nous nous posons aujourd’hui pas mal tous les mêmes questions. Nous avons tous des questions sur nos œuvres, sur notre rôle en tant que studio de production, en tant que créateurs. Et plus encore.

Comme le bassin d’artistes qui explorent les formes interactives et numériques partout dans le monde est grandissant, on doit être une maudite gang à réfléchir aux mêmes enjeux!

« Inside ze studio interactif »

Ce qui fait que nous avons eu envie de vous montrer ce qui se passait derrière les portes du studio interactif de l’ONF. Nous aimons ça, sortir de notre zone de confort, nous mettre en danger, essayer de nouvelles affaires. Nous avons envie de défoncer des murs, d’aller voir ce qui se passe de l’autre bord.

Nous nous posons plein de questions, constamment. Quelle est la place de la participation dans la forme documentaire? Comment explorer le format court en interactif? Comment marier le documentaire avec l’indie gaming?

Nous vous proposons de discuter sur les petits et grands enjeux qui nous préoccupent, et qui vous préoccupent peut-être aussi.

Ça vous tente?

Cool, nous aussi. Le sujet du mois d’octobre: la participation du public en documentaire interactif.

Mais pour commencer, laissez-moi vous présenter le studio et les personnes qui le rendent vivant.

Dataviz du studio interactif