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De l’intimidation à l’animation: une histoire qui finit bien

De l’intimidation à l’animation: une histoire qui finit bien

De l’intimidation à l’animation: une histoire qui finit bien

Lutter contre l’intimidation en dessinant, est-ce possible ?

Odile Désaulnier a été victime et témoin d’intimidation, elle a donc décidé d’agir d’une manière unique et originale, en utilisant l’animation image par image (stop motion animation) et son message a eu des échos inattendus.

Sa réalisation d’une vidéo visant à dénoncer l’intimidation en milieu scolaire a été posté sur YouTube le 16 janvier 2013. Le 23 janvier, elle avait plus de 12000 visionnages et en septembre 2013, plus de 35 000.

Elle a accepté d’en parler avec moi. « C’était la première fois que je postais une vidéo et j’ai reçu des messages de France, des gens qui me suivaient sur Twitter et ma vidéo a été vu partout dans le monde, si on se fie à YouTube. »

Elle avoue avoir été étonnée de l’ampleur des réactions autour de son film. « J’ai quand même été surprise de l’intérêt porté à ce qui était un projet scolaire à l’origine. J’ai été surtout heureuse de partager et de pouvoir sensibiliser les gens à ce problème. »

 

Son parcours

Odile dessine depuis toute petite, aussi bien des personnages de jeux vidéo que ce qu’elle observe autour d’elle. Sa sœur aînée, qui étudie en arts plastiques, a réalisé un projet d’animation image par image (stop motion animation) avec du papier découpé.

Intéressé par cette technique, Odile a donc décidé d’utiliser l’animation mais avec ces propres dessins. Un projet scolaire effectué pendant ses études secondaires lui en a donné l’occasion, pour ce qui s’est avéré être un travail de longue haleine.

« J’ai commencé à faire des recherches sur l’écriture d’un scénario et la technique du stop motion (image par image) à l’été 2012. Une scène représentait 50 ou 100 dessins, en comptant au moins 20 minutes par dessin et j’ai fait 492 dessins ! »

Était-ce techniquement difficile ? « J’ai pris des photos avec un appareil, sur trépied, puis j’ai utilisé le logiciel ‘Movie Maker’ pour les assembler. C’est une technique assez simple; c’est donc à la portée de tout le monde. »

Son film a été présenté au Festival du film étudiant de Québec, normalement réservé aux cégeps et aux universités. Elle pense que son film d’animation a eu de l’impact car « cela ne traitait pas le sujet de façon théorique; c’était émotionnel, pour toucher les gens et c’est ce qui a fonctionné. »

La danse des brutes s’inscrit dans la série AnimaPaix, collection de films d’animation sur le thème de la résolution de conflits.

La danse des brutes, Janet Perlman, offert par l'Office national du film du Canada

Les nouveaux médias

Odile utilise les réseaux sociaux de façon raisonnée. « Je ne considère pas ça forcément nécessaire au quotidien mais c’est très pratique  pour communiquer et partager avec les gens et c’est d’ailleurs pour ça que je me suis mise sur Twitter, après la diffusion de ma vidéo. »

Mais elle reconnaît leur importance. « Tout est parti de Facebook: j’avais posté le film pour recueillir les commentaires de mes camarades de classe et ils se sont mis à le partager car ils avaient aimé. »

Elle n’a pas hésité à s’engager. « J’ai parlé dans une école primaire et participé à une conférence dans mon école, pour les professeurs, autour de ce sujet.»

Elle conclut : « Le projet scolaire m’a donné un coup d’envoi mais j’ai fait ça à fond, même si des amis trouvaient que c’était beaucoup de travail mais tant qu’à ça, autant traiter de sujets importants et qui me touchent. »

Et vous, quelle histoire, quel message aimeriez-vous que vos jeunes partagent, grâce à l’animation et aux nouveaux médias ?

***

Lors de la réalisation de son film.Odile Désaulnier était élève de la 5e secondaire de l’école de Rochebelle (secteur Sainte-Foy, près de Québec) au programme d’éducation internationale.

Les réseaux sociaux et l’intimidation

 

De l’intimidation à l’animation: une histoire qui finit bien

Lutter contre l’intimidation en dessinant, est-ce possible ?

Odile Désaulnier[LM1] a été victime et témoin d’intimidation, elle a donc décidé d’agir d’une manière unique et originale, en utilisant l’animation image par image et son message a eu des échos inattendus.

Sa réalisation d’une vidéo visant à dénoncer l’intimidation en milieu scolaire a été posté sur TouTube le 16 janvier 2013. Le 23 janvier, elle avait plus de 12000 visionnages et en septembre 2013, plus de 35 000.

Elle a accepté d’en parler avec moi. « C’était la première fois que je postais une vidéo et j’ai reçu des messages de France, des gens qui me suivaient sur Twitter, et ma vidéo a été vue partout dans le monde, si on se fie à YouTube. »

Elle avoue avoir été étonnée de l’ampleur des réactions autour de son film. « J’ai quand même été surprise de l’intérêt porté à ce qui était un projet scolaire à l’origine. J’ai été surtout heureuse de partager et de pouvoir sensibiliser les gens à ce problème. »

Son parcours

Odile dessine depuis toute petite, aussi bien des personnages de jeux vidéo que ce qu’elle observe autour d’elle. Sa sœur aînée, qui étudie en arts plastiques, a réalisé un projet d’animation image par image avec du papier découpé.

Intéressé par cette technique, Odile a donc décidé d’utiliser l’animation, mais avec ces propres dessins. Un projet scolaire effectué pendant ses études secondaires lui en a donné l’occasion, pour ce qui s’est avéré être un travail de longue haleine.

« J’ai commencé à faire des recherches sur l’écriture d’un scénario et la technique image par image à l’été 2012. Une scène représentait 50 ou 100 dessins, en comptant au moins 20 minutes par dessin, et j’ai fait 492 dessins! »

Était-ce techniquement difficile ? « J’ai pris des photos avec un appareil, sur trépied, puis j’ai utilisé le logiciel Movie Maker pour les assembler. C’est une technique assez simple; c’est donc à la portée de tout le monde. »

Son film a été présenté au Festival du film étudiant de Québec, normalement réservé aux cégeps et aux universités. Elle pense que son film d’animation a eu de l’impact car « cela ne traitait pas le sujet de façon théorique; c’était émotionnel, pour toucher les gens et c’est ce qui a fonctionné. »

La danse des brutes s’inscrit dans la série AnimaPaix, série de films d’animation sur le thème de la résolution de conflits.

La danse des brutes, Janet Perlman, offert par l'Office national du film du Canada

Les nouveaux médias

Odile utilise les réseaux sociaux de façon raisonnée. « Je ne considère pas ça forcément nécessaire au quotidien, mais c’est très pratique  pour communiquer et partager avec les gens et c’est d’ailleurs pour ça que je me suis mise sur Twitter, après la diffusion de ma vidéo. »

Mais elle reconnaît leur importance. « Tout est parti de Facebook: j’avais posté le film pour recueillir les commentaires de mes camarades de classe et ils se sont mis à le partager car ils avaient aimé. »

Elle n’a pas hésité à s’engager. « J’ai parlé dans une école primaire et participé à une conférence dans mon école, pour les professeurs, autour de ce sujet. »

Elle conclut : « Le projet scolaire m’a donné un coup d’envoi, mais j’ai fait ça à fond, même si des amis trouvaient que c’était beaucoup de travail mais tant qu’à ça, autant traiter de sujets importants et qui me touchent. »

Et vous, quelle histoire, quel message aimeriez-vous que vos jeunes partagent, grâce à l’animation et aux nouveaux médias ?

Lors de la réalisation de son film, Odile Désaulnier était élève de 5e secondaire de l’école de Rochebelle (secteur Sainte-Foy, près de Québec) au programme d’éducation internationale.

Le reportage réalisé par la Société Radio-Canada sur Odile Désaulnier

http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2013/01/22/011-video-intimidation-odile.shtml

Les réseaux sociaux et l’intimidation

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2013/04/23/004-intimidation-durocher-college.shtml

 


 

[LM1]revérifier

lors de la réalisation de son film.
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