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Vendredi cinéma : L’histoire des trois

Vendredi cinéma : L’histoire des trois

Vendredi cinéma : L’histoire des trois

Près de 200 000 personnes ont participé à l’une des plus importantes manifestations qu’a connues le Québec hier après-midi. Les étudiants, accompagnés de leurs professeurs, de leurs parents et même, de leurs grands-parents, ont déambulé dans les rues du centre-ville pour scander leur opposition à la hausse des frais de scolarité annoncée par le gouvernement provincial.

Dans les médias et sur les réseaux sociaux, des photos et des vidéos de cette manifestation qualifiée d’historique fusaient de partout. Le mot-clic #manif22mars est même devenu un sujet de discussion à l’échelle mondiale sur Twitter en milieu d’après-midi (source).

Comme vous le savez, ce n’est pas la première fois que les étudiants se mobilisent contre la hausse des frais de scolarité. L’accessibilité aux études supérieures est un sujet qui a été débattu maintes et maintes fois au Québec. En 1990, des dizaine de milliers d’étudiants ont manifesté contre le dégel des droits de scolarité, tandis qu’au printemps 2005, j’ai moi-même fait partie des opposants à la transformation de 103 millions de dollars de bourses en prêts.

Le combat ne date pas d’hier et pour ma chronique « Vendredi cinéma » cette semaine, je vous invite à découvrir les revendications étudiantes du temps de Duplessis avec ce documentaire de Jean-Claude Labrecque.

L'histoire des trois, Jean-Claude Labrecque, offert par l'Office national du film du Canada

Dans L’histoire des trois, le cinéaste nous fait revivre le voyage Montréal-Québec qu’entreprirent en 1958 les étudiants de Francine Laurendeau, Jean-Pierre Goyer et Bruno Meloche dans le but de rencontrer le premier ministre du Québec, l’honorable Maurice Duplessis. Ils avaient été chargés par leur assemblée étudiante de lui remettre en main propre un mémoire sur l’accession à l’université. Mais le premier ministre refusa de les recevoir. Pendant trois mois, chaque matin, poliment, ils vont réitérer leur demande… Trente ans plus tard, Labrecque reprend le train Montréal-Québec avec eux.

 

 

 

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    1. Bonjour Ugo. Merci pour votre question. Malheureusement, nous ne savons pas si des cinéastes de l’ONF étaient présents à la manifestation d’hier. Pas à notre connaissance.

      — Catherine Perreault,

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