5 films sur les peuples autochtones
Vendredi dernier, nous avons mis en ligne le nouveau film de la cinéaste légendaire Alanis Obomsawin : Le peuple de la rivière Kattawapiskak.
Vous pouvez visionner le film de 50 minutes – gratuit sur ONF.ca jusqu’au 18 janvier 2013 – juste ici :
Le peuple de la rivière Kattawapiskak
Le peuple de la rivière Kattawapiskak, Alanis Obomsawin, offert par l’Office national du film du Canada
Ce documentaire raconte la crise du logement de la communauté d’Attawapiskat, située au Nord de l’Ontario. Devant une population de 1700 Cris vivant dans des conditions difficiles, la chef Theresa Spence a même déclenché l’état d’urgence en 2011 et demandé l’aide de la Croix-Rouge. Alors que le mouvement « Idle no more » fait la une des journaux, ce film remet en contexte certains aspects de la crise.
Pour mieux comprendre la complexité de la situation, Alanis Obomsawin s’est invitée au cœur de la vie d’Attawapiskak et a visité les maisons surpeuplées et délabrées des familles qui y habitent. Elle nous livre un documentaire choc qui témoigne des conditions de vie difficiles de cette réserve qui longe la rivière Kattawapiskak.
L’ONF, une référence en matière de films sur les peuples autochtones
À l’ONF, nous possédons la plus grande collection de films réalisés par et sur les Autochtones. En plus d’œuvres qui célèbrent l’art, la culture et le style de vie des Premières Nations, nous avons également des titres qui permettent de mieux situer les grands enjeux dans un contexte historique : crise du logement, pauvreté, droits humains et constitutionnels, etc.
En écho à la situation qui sévit actuellement dans les médias, nous avons rassemblé quelques films qui se rapprochent du sujet.
Kanehsatake, 270 ans de résistance
Kanehsatake, 270 ans de résistance, Alanis Obomsawin, offert par l’Office national du film du Canada
Ce documentaire raconte la confrontation historique qui a propulsé les problèmes des Autochtones de Kanehsatake et du village d’Oka au Québec au premier plan de la scène internationale et de la conscience des Canadiens. Au cours de cet été épuisant de 1990, la productrice et réalisatrice Alanis Obomsawin, elle-même Abénaquise, a passé 78 jours et nuits angoissants derrière les barricades dressées par les Mohawks, à tourner des images du conflit armé les opposant à la Sûreté du Québec et l’Armée canadienne.
La conquête de l’Amérique I
La conquête de l’Amérique I, Arthur Lamothe, offert par l’Office national du film du Canada
Ce documentaire raconte le pillage des ressources tel que vécu par les Amérindiens Montagnais de la Côte-Nord. Ils réclament la reconnaissance de leur droit inhérent à l’autonomie politique et administrative, soutenus par l’anthropologue Rémi Savard, qui expose ses thèses historiques et juridiques.
La conquête de l’Amérique II
La conquête de l’Amérique II par Arthur Lamothe, Office national du film du Canada
Ce documentaire suit un groupe d’Amérindiens dans la reconquête juridique de leurs rivières à saumon face aux clubs privés et pourvoiries. Nous les suivons, de portage en portage, sur la magnifique rivière Natashquan, jusqu’à un endroit sacré au pied d’une chute, où ils reconstituent des moments importants de la vie d’antan à l’intérieur des terres.
Le peuple invisible (offert en téléchargement, en location 48 h ou sur DVD)
Le peuple invisible, Richard Desjardins et Robert Monderie, offert par l’Office national du film du Canada
Dans ce documentaire, le duo de réalisateurs derrière L’erreur boréale et Trou Story, Richard Desjardins et Robert Monderie, raconte l’histoire de la nation algonquine du Québec et dénonce ses conditions de vie actuelle.
Bonjour
Le festival du film ethnographique qui se déroulera du 28 juin au 1er 2018 dans la petite ville de Loudun en France, sera cette année consacré aux premières Nations. Nous serions heureux de pouvoir y programmer votre film LE PEUPLE INVISIBLE et si possible d’inviter un membre de l’équipe de réalisation à échanger avec le public selon la tradition du festival. Grand merci de bien vouloir nous indiquer si cela serait possible et à quelles conditions. Bien cordialement. Patrick BERNARD