5 films éducatifs à regarder lors de la Journée du cinéma canadien
Chaque année en avril, nous soulignons la Journée du cinéma canadien, qui encourage tous les Canadiens à célébrer l’immense talent des cinéastes d’ici.
Vous cherchez du contenu un peu plus éducatif pour vos enfants ou vos élèves? L’équipe de l’Éducation de l’ONF a ce qu’il vous faut. Voici une petite liste de certains de nos films préférés qui, nous l’espérons, vous plairont tout autant.
Bonne Journée du cinéma canadien !
La montagne de SGaana (Anne Koizumi)
La montagne de SGaana, Christopher Auchter, offert par l’Office national du film du Canada
J’ai découvert Christopher Auchter en 2017, grâce à La montagne de SGaana, un film d’animation magnifiquement stylisé qui met à profit des éléments formels de l’art haïda. Me perdre dans mon téléphone et être en mode pilote automatique a été un moyen pour moi de survivre à la pandémie. Mais dans ce film, Auchter nous demande d’être présents et de prêter attention au monde qui nous entoure, car on ne sait jamais ce qui peut nous sortir de la routine et nous entraîner dans une aventure magique.
La fille qui détestait les livres (Kate Ruscito)
La fille qui détestait les livres, Jo Meuris, offert par l’Office national du film du Canada
Quand j’étais jeune, j’étais une lectrice vorace, constamment à la recherche des mondes ou univers riches dans lesquels les livres pouvaient me transporter. J’aimais partir en quête aux côtés des héros et héroïnes, et j’essayais toujours de résoudre les énigmes avant les détectives dans les romans policiers. La résistance de Meena par rapport à la lecture était donc incompréhensible pour moi. Mais j’ai vécu comme une victoire le fait de la voir réaliser lentement que la lecture est un plaisir et comprendre tout le potentiel qui l’attend dans les livres.
Ma Moulton et moi (Penny Rampado)
Ma Moulton et moi, Torill Kove, offert par l’Office national du film du Canada
Ma Moulton et moi est un film charmant sur un « enfant du milieu ». Celui-ci grandit en Norvège dans les années 60 avec son frère, sa sœur et ses parents excentriques. Moi aussi, je suis un enfant du milieu et j’ai grandi en voulant m’intégrer et en utilisant ma meilleure amie comme baromètre de la normalité. Cette courte animation est intelligente, colorée et aborde la notion de nostalgie, à laquelle beaucoup de gens peuvent s’identifier en se remémorant leur propre histoire familiale.
Rubans (Sophie Thouin)
Rubans, Torill Kove, offert par l’Office national du film du Canada
Rubans est, fort à propos, le premier film que j’ai visionné lors de mon retour au travail, après mon congé de maternité. Il s’agit d’un hommage touchant aux liens qui nous unissent, qui changent, se réinventent — et nous transforment — avec le temps.
Le chemin rouge (Sophie Quevilon)
Le chemin rouge, Thérèse Ottawa, offert par l’Office national du film du Canada
Mon coup de cœur va au court métrage Le chemin rouge de Thérèse Ottawa, une cinéaste de Manawan. Tony Chachai, un jeune Atikamekw, raconte comment il a réussi à surmonter de nombreuses épreuves en renouant avec sa communauté et en s’initiant à la danse traditionnelle. Il a ainsi graduellement repris contact avec ses racines et ses valeurs. On s’attache vraiment à lui, car son témoignage est à la fois fort et inspirant. Ayant retrouvé avec fierté son identité et sa confiance en lui, Tony transmet maintenant des valeurs importantes à d’autres jeunes de sa communauté et d’ailleurs, tant par ses propos que par sa performance dans un pow-wow aux côtés des siens.
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