L’ONF s’engage à respecter votre vie privée

Nous utilisons des témoins de navigation afin d’assurer le bon fonctionnement du site, ainsi qu’à des fins publicitaires.

Si vous ne souhaitez pas que vos informations soient utilisées de cette manière, vous pouvez modifier les paramètres de votre navigateur avant de poursuivre votre visite.

En savoir plus
Mini-leçon – Parce qu’on est des filles

Mini-leçon – Parce qu’on est des filles

Mini-leçon – Parce qu’on est des filles

Mini-leçon – Parce qu’on est des filles

Thèmes : Violence sexuelle, traumatisme, stéréotypes fondés sur le sexe

Âge : 16 ans et plus

Parce qu'on est des filles, Baljit Sangra, offert par l'Office national du film du Canada

Mots clés/sujets : Traumatisme, guérison, divulgation, stéréotypes fondés sur le sexe/rôles liés au sexe, relations saines, identité sud-asiatique, violence sexuelle, signalement de violence

Question directrice : « Utilisez ce film pour comprendre pourquoi il est si difficile pour des victimes de reconnaître un traumatisme sexuel, de le signaler et d’en guérir.

Résumé : Parce qu’on est des filles est un documentaire puissant qui relate l’histoire d’une famille indo-canadienne de Williams Lake, en Colombie-Britannique. Trois sœurs maintenant adultes divulguent les sévices sexuels commis sur elles dès l’enfance, par un cousin plus âgé. La réalisatrice Baljit Sangra donne aux auditoires un aperçu du fardeau émotif que fait peser sur les trois survivantes la douleur de grandir au sein de la cellule familiale en étant des victimes silencieuses, puis de choisir, après de nombreuses années, de dénoncer ces agressions sexuelles. Joignant leurs forces, les trois femmes affrontent les membres de la famille et reconnaissent que les rôles liés au sexe ainsi que leur identité raciale et ethnique ont affecté leur compréhension de l’intimité et de ce que devraient être des relations saines. Ce film suscite aussi l’espoir en montrant comment les femmes peuvent faire front commun pour réclamer justice malgré les douloureuses expériences de violence vécues.

NOTE À L’INTENTION DE L’ANIMATEUR OU DE L’ANIMATRICE :

Veuillez noter que le contenu de ce film est extrêmement difficile et que les discussions devraient être menées avec un auditoire averti seulement. En parlant de ce film, veuillez garder à l’esprit que certains élèves pourraient avoir eux-mêmes vécu des sévices sexuels et que le contenu du film pourrait être un déclencheur. Il est essentiel d’établir des règles de base et de demander aux élèves comment créer des espaces dans lesquels ils se sentent plus en sécurité pour aborder ces sujets. Les élèves doivent aussi savoir qu’ils peuvent s’accorder une pause ou parler à l’animateur ou l’animatrice. Il convient également de leur offrir des ressources internes ou des services de soutien externes en affichant par exemple les coordonnées d’un service d’écoute téléphonique pour jeunes comme Jeunesse, J’écoute (1-800-668-6868).

Activité no 1

Extrait #1 (2 min 52 s)

Dans le film, les trois sœurs expliquent qu’elles ont appris à danser en regardant des films de Bollywood, et que la danse était un exutoire positif, en phase avec leur identité et l’expression de celle-ci. Cet extrait montre également comment sont représentés les stéréotypes fondés sur le sexe dans le cinéma indien. Comment dépeint-on les hommes et les femmes dans les extraits de films de Bollywood? Quels messages les jeunes filles ont-elles intériorisés? Comment la représentation des sexes par Bollywood a-t-elle influé sur le regard qu’elles portent sur les hommes et sur les relations hommes-femmes?

Approfondir

Réfléchissez aux types de médias que vous consommez : films, télévision, spectacles, publicités, musique, etc. Comment les hommes et les femmes sont-ils représentés dans ces médias? Comment cette représentation se répercute-t-elle sur votre façon de voir le monde et la place que vous y occupez?

Activité no 2

Extrait #2 (3 min 26 s)

La condamnation de la victime, c’est le fait d’attribuer, en tout ou en partie, la responsabilité d’un acte répréhensible, comme l’agression sexuelle, à la victime ou à la personne survivante. Visionnez l’extrait et réfléchissez aux réactions que provoquent chez vous les commentaires ci-dessous. Ensuite, jumelez-vous à un autre élève pour partager vos réactions, puis discutez des thèmes soulevés en grand groupe. Les commentaires sont les suivants :

« Ce que les gens ne parviennent pas à comprendre, c’est comment s’enclenche le processus. Il débute dès l’enfance. » (Kira)

Approfondir

Pourquoi condamne-t-on les victimes? Qu’est-ce qui pourrait inciter un ami, un membre de la famille ou du corps policier à ne pas croire une personne qui divulgue une agression sexuelle?

Pourquoi est-ce important pour les survivants et les survivantes de traumatisme sexuel de dénoncer, même si leur famille, leur culture ou leur religion les tient responsables de l’agression? Quelles conséquences cela peut-il avoir pour ces personnes?

De quelles façons les gens et les communautés peuvent-ils aider les survivants et les survivantes de traumatisme sexuel à dénoncer et à signaler leur agression?

Activité no 3

Extrait #3 (2 min 29 s)

L’extrait met en évidence qu’il faut persévérer, ne jamais baisser les bras et réclamer justice. En petits groupes, les élèves pensent aux mots qu’ils utiliseraient pour exprimer leur soutien aux trois sœurs le jour du verdict. Quels messages voudraient-ils leur communiquer s’ils devaient les attendre à la sortie du palais de justice en brandissant des affiches ou s’ils voulaient leur remettre des cartes contenant des mots d’encouragement? Quelles images apposeraient-ils sur leurs affiches? Quels sentiments voudraient-ils témoigner à ces femmes?

Approfondir

Si les élèves devaient créer une campagne de prévention de la violence sexuelle, de quelle manière s’y prendraient-ils? Invitez-les à élaborer un plan et à créer du matériel à l’appui de cette campagne de prévention et, dans la mesure du possible, votez pour celle qui sera mise en œuvre dans votre école.

Gaela Mintz a été travailleuse sociale au Bureau de prévention de la violence fondée sur le sexe du Conseil scolaire du district de Toronto pendant les huit dernières années. Récemment, elle a ouvert un cabinet privé et offre à temps plein des services de psychothérapie individuelle et familiale aux enfants, aux adolescents, aux adultes et aux familles. Pour en savoir plus, visitez son site web à www.gaelamintz.com.

To read this post in English, click here.

Découvrez d’autres mini-leçons | Visionnez des film éducatifs sur ONF ÉducationAbonnez-vous au l’infolettre | Suivez ONF Éducation sur Facebook | Suivez ONF Éducation sur Twitter | Suivez ONF Éducation sur Pinterest

Ajouter un commentaire

Commenter