Plan d’action autochtone : un an plus tard
Après une année de mise en œuvre de notre Plan d’action triennal visant à redéfinir nos relations avec les peuples autochtones et à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, nous souhaitons partager les progrès réalisés jusqu’à maintenant et exposer les actions qui seront entreprises au cours de la prochaine année.
D’abord dévoilé par Claude Joli-Coeur le 17 juin 2017, le plan d’action de l’ONF donne suite au travail et aux recommandations de la Commission de vérité et réconciliation du Canada et répond aux préoccupations de longue date des créateurs et des créatrices autochtones concernant les iniquités systémiques dans l’actuel environnement de production canadien.
Faits saillants de la première année :
- Développement/production de 35 projets réalisés par des artistes autochtones, représentant 9,5 % des dépenses globales de production. L’ONF s’est engagé à consacrer 15 % de ses dépenses globales de production aux projets d’artistes autochtones d’ici 2020.
- Tenue de près de 900 projections communautaires dans le cadre de la tournée de cinéma autochtone Aabiziingwashi (Bien éveillés), effectuée dans toutes les provinces et tous les territoires et présentée en collaboration avec le TIFF, APTN, le Festival imagineNATIVE du film et des arts médiatiques, la Commission canadienne pour l’UNESCO, ainsi que d’autres partenaires à l’échelle du pays.
- Création du nouveau portail Cinéma autochtone sur ONF.ca, lequel offre à la lecture en transit gratuite plus de 200 films de cinéastes autochtones — des classiques et des nouveautés, sans compter les œuvres nouvellement numérisées qui seront ajoutées annuellement.
- Développement du nouveau programme d’apprentissage Voix autochtones et réconciliation destiné aux élèves, aux professionnels de l’éducation et aux apprenants à vie, lequel sera lancé en 2019.
- Soutien à l’initiative du Festival imagineNATIVE pour créer des protocoles de production médiatique visant à normaliser le travail avec les cinéastes, les sujets et les récits autochtones.
- Entente entre l’ONF et APTN visant l’union de leurs efforts et de leur expertise pour établir des protocoles concernant la gestion des images d’archives ainsi que la production et la distribution des œuvres, pour mettre en place des pratiques exemplaires en matière de recrutement de personnel et de formation, et aussi d’autres actions ayant comme but de renforcer les relations entre les artistes autochtones, le personnel et les partenaires.
- Adoption de l’innovant système Indigenous Materials Classification Schema, développé par des bibliothécaires autochtones visionnaires, pour cataloguer la collection Cinéma autochtone offerte en ligne.
- Participation de près de 50 % du personnel de l’ONF à des activités de sensibilisation à la culture autochtone. La formation de l’ensemble du personnel devrait être terminée d’ici l’exercice 2019-2020.
- Participation à la création du Bureau des productions audiovisuelles autochtones.
Les 33 engagements du plan d’action de l’ONF ont été définis en collaboration avec un comité-conseil autochtone composé d’experts dans les domaines de la production, de la distribution, de l’engagement communautaire, de la diffusion, de l’éducation, de l’édition de contenu, des archives, du droit d’auteur autochtone et des politiques publiques.
« Après une année de mise en œuvre de notre Plan d’action autochtone, je suis encouragé par les progrès que nous avons accomplis en transformant la façon de l’ONF de travailler avec les peuples autochtones et de les servir dans les domaines de la création, de l’éducation, de l’accessibilité et plus encore. Je tiens à remercier tous nos partenaires, le comité-conseil et toute l’équipe de l’ONF, qui nous ont aidés à nous rendre là où nous sommes aujourd’hui. Il reste encore beaucoup à faire, et nous espérons enrichir ces résultats au cours de la deuxième année de réalisation du plan », a déclaré Claude Joli-Coeur, président de l’ONF.
Pour souligner la Journée nationale des peuples autochtones, Cinéma autochtone ajoute à son offre les longs métrages Naissance d’une famille et Droit devant (gratuits jusqu’au 26 juin), ainsi que les courts métrages La montagne de SGaana, de Christopher Auchter, et Pour que survive la langue Nakota, de Louise BigEagle.