5 documentaires de l’ONF à voir en 2018
Plusieurs documentaires attendus de l’ONF prendront l’affiche au cours des douze prochains mois, à commencer par un film consacré à Jean-Claude Labrecque, pionnier de la direction photo au Québec. La diversité sera bien sûr au rendez-vous avec des œuvres réalisées d’un bout à l’autre du pays et traitant d’enjeux variés.
Voici cinq documentaires à surveiller cette année!
Labrecque, une caméra pour la mémoire
Réalisation : Michel La Veaux
Production : ACPAV en coproduction avec l’ONF
Producteurs : Nicole Hubert et Nathalie Cloutier
Michel La Veaux partage son amour du septième art avec l’un des pionniers du cinéma québécois, Jean-Claude Labrecque. Entre l’hommage respectueux, le portrait chaleureux et le sincère devoir de mémoire, Labrecque, une caméra pour la mémoire prend la forme d’une conversation placée sous le sceau de la complicité.
Labrecque, une caméra pour la mémoire, Michel La Veaux, offert par l’Office national du film du Canada
La part du diable
Réalisation : Luc Bourdon
Production : Colette Loumède
Après son superbe La mémoire des anges, Luc Bourdon nous livre un chant d’amour au pouvoir des images. La part du diable jette un regard nouveau sur la Révolution tranquille, à grand renfort d’extraits tirés de près de 200 films de la collection de l’ONF. Un portrait impressionniste des années 70 en images, en chansons et en musique.
Premières armes
Réalisation : Jean-François Caissy
Production : Johanne Bergeron
Lancés dans une formation intensive de douze semaines, des civils se voient progressivement transformés en soldats des Forces armées canadiennes. Pour le troisième volet de sa série documentaire traitant librement des étapes de la vie, Jean-François Caissy propose une immersion captivante dans le monde militaire, en suivant le parcours de jeunes adultes dans ce choix de carrière singulier.
Point d’équilibre
Réalisation : Christine Chevarie-Lessard
Production : Nathalie Cloutier
Filmé sur un an, le documentaire s’intéresse à des jeunes entre 10 et 14 ans qui étudient au programme professionnel de l’École supérieure de ballet du Québec. Le film capte la jeunesse dans cet univers clos, à hauteur d’enfant, et fait émerger les thèmes de la poursuite de l’excellence et du dépassement de soi, de la quête identitaire et du désir de plaire, des défis de l’apprentissage et du vertige de se projeter dans l’avenir.
Il s’agit du premier long métrage documentaire de Christine Chevarie-Lessard.
Love, Scott
Réalisation : Laura Marie Wayne
Production : Annette Clarke
Pris pour cible en raison de son orientation sexuelle, Scott Jones a été victime d’une attaque sauvage en Nouvelle-Écosse. Il en conserve aujourd’hui de lourdes séquelles. Ça ne l’empêche pas de parcourir aujourd’hui les écoles pour raconter, à travers sa musique, son histoire à la fois tragique et empreint d’espoir. La réalisatrice Laura Marie Wayne, une amie, lui consacre ce documentaire.