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Top 10 documentaires gratuits mis en ligne en 2016

Top 10 documentaires gratuits mis en ligne en 2016

Top 10 documentaires gratuits mis en ligne en 2016

Vous arrive-t-il de vouloir regarder un bon documentaire, produit et réalisé par des artisans locaux, à propos de sujets pertinents? Pas besoin de regarder plus loin. Voici, à mon avis, les 10 meilleurs documentaires mis en ligne cette année sur le site Web de l’ONF. Du solide. En grands thèmes : l’espoir, la mort, l’Amérique racontée autrement, le sexe et la santé mentale.

Un peu d’espoir, d’abord

Les porteurs d’espoir, Fernand Dansereau, offert par l’Office national du film du Canada

Dans Les porteurs d’espoir, un enseignant à McMasterville implante le système «Recherche-Action» dans sa classe de sixième année. Suite à la mise en place de cette méthode démocratique, participative et inclusive, les étudiants déterminent ensemble un problème à régler, votent sur les pistes de solution, consultent les figures autoritaires locales (et les interpellent à nouveau si leurs réponses sont insatisfaisantes), et finissent par apporter un changement positif à leur environnement. Scène marquante: une assemblée générale larmoyante et pleine d’espoir.

Ensuite, la mort

L’accompagnateur, Tim Wilson, offert par l’Office national du film du Canada

L’accompagnateur, c’est un homme blanc qui a adopté des philosophies autochtones concernant la mort. Son message: la mort fait partie inhérente de la vie, pour bien vivre, et pour bien affronter son propre départ, ou celui de ceux qui nous sont le plus chers, il faut comprendre, accepter et chérir le rôle central et nécessaire de la mort dans notre existence, collective comme individuelle.

Une autre Histoire de l’Amérique

Le peuple invisible, Richard Desjardins et Robert Monderie, offert par l’Office national du film du Canada

Trou Story, Richard Desjardins et Robert Monderie, offert par l’Office national du film du Canada

Avec Le peuple invisible et Trou Story, Richard Desjardins et Robert Monderie réécrivent l’histoire de l’Amérique du Nord. Tout d’abord, par le vol systématique et l’oppression continue des peuples autochtones aux mains des colonisateurs anglais et français, ensuite, par l’exploitation industrialisée et indifférente des terres volées au nom du profit, grâce au sous-sol des régions, qu’on exploite sans aucune considération pour les conséquences environnementales, sociales et politiques.

Le prix des mots, Julien Fréchette, offert par l’Office national du film du Canada

Et que ce se passe-t-il quand des énormes compagnies minières se sentent flouées par les conclusions d’un chercheur canadien à propos de leurs activités à l’étranger? Alain Denault l’apprend à la dure avec Le prix des mots, tandis qu’une poursuite bâillon empêche au chercheur et à sa maison d’édition de poursuivre leurs activités, dans un contexte de lutte légale ressemblant à David et Goliath (dans la vraie vie, David ne gagne à peu près jamais).

Le sexe, autrement

Amours interdites : au-delà des préjugés, vies et paroles de lesbiennes, Aerlyn Weissman et Lynne Fernie, offert par l’Office national du film du Canada

 

Quand l’amour est gai, Laurent Gagliardi, offert par l’Office national du film du Canada

 

L’ONF et le festival LGBTQ Image+Nation se sont associés pour présenter une liste de films à voir pour mieux comprendre les enjeux liés aux communautés LGBTQ. Parmi ceux-ci, on retrouve Les amours interdites et Quand l’amour est gai. Les amours interdites, c’est des canadiennes racontant leurs expériences avec des pubs secrètement ouverts aux lesbiennes, généralement rassemblées autour d’idées révolutionnaires queer. Elles lisent également une littérature de fiction pulpeuse qui met en scène des fantasmes lesbiens, mais qui finissent toujours par être punis. Histoire d’un affranchissement nécessaire. Quand l’amour est gai, ce sont des hommes qui racontent les mille et une façons de s’aimer entre hommes, autant dans la tendresse (on y retrouve des scènes érotiques très touchantes) que dans la débauche collective assumée. Réflexion critique également sur le rapport avec le corps policier.

L’imposture, Eve Lamont, offert par l’Office national du film du Canada

Avec L’imposture, Ève Lamont dresse le portrait type du rapport prédateur de certains proxénètes face à des jeunes filles intégrant le milieu de la prostitution. Via les interventions d’une militante abolitionniste, de proxénètes, d’escortes et de travailleuses sociales, on peut mieux entrevoir ce système de marchandisation des corps.

La santé mentale

NCR : non criminellement responsable, John Kastner, offert par l’Office national du film du Canada

NCR : Non criminellement responsable c’est à la fois troublant et optimiste. Troublant par le caractère violent du crime d’un des protagonistes de ce récit. Optimiste parce qu’il illustre les bienfaits potentiels d’un encadrement continu et réfléchi auprès de personnes souffrant de problèmes graves de santé mentale. On comprend qu’un travail acharné, de la part de tous les partis, peut mener à une réhabilitation. Mais la route est longue, et il ne s’agit pas d’une ligne droite.

Autoportrait sans moi, Danic Champoux, offert par l’Office national du film du Canada

Autoportrait sans moi, c’est un peu la chorale troublée des témoignages à l’heure des réseaux sociaux, mais sans l’écho de l’indignation, la réappropriation, l’insulte ou la critique qui suivent tant de publications virtuelles. Des gens, de partout, aux parcours différents, uniques et universels, se dévoilent devant la caméra. Il en ressort une œuvre fragile, humaine, troublante, et vraie.

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  1. J’aimerais savoir si l’ONF a produit du matériel audio-visuel sur les immigrants latino-américains au Canada, spécialement au Québec,

    Merci bien

    — Lady Rojas,

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