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6 productions de l’ONF au 42e Festival du nouveau cinéma (FNC)

6 productions de l’ONF au 42e Festival du nouveau cinéma (FNC)

6 productions de l’ONF au 42e Festival du nouveau cinéma (FNC)

L’ONF est présent au 42e Festival du nouveau cinéma (FNC) avec une sélection forte et novatrice. Triptyque de Pedro Pires et Robert Lepage (Productions du 8e Art, en association avec l’ONF) sera présenté en ouverture du Festival le 9 octobre, en plus de 6 productions ou coproductions en compétition officielle : le court métrage d’animation Le jour nous écoute de Félix Dufour-Laperrière (ONF) – qui fera sa première mondiale dans la section Focus –; 4 films d’animation en 3D –La fin de Pinky de Claire Blanchet (ONF), Gloria Victoria de Theodore Ushev (ONF), Impromptu de Bruce Alcock (Global Mechanic/ONF) et Jeu de l’inconscient de Chris Landreth (ONF, avec la participation du Animation Arts Centre du Seneca College et de Copperheart Entertainment) –; et Journal d’une insomnie collective (idéation de Hugues Sweeney, ONF) dans la section des œuvres interactives.

Film d’ouverture

Triptyque
Adapté et inspiré de l’œuvre théâtrale Lipsynch, Triptyque marque le retour à la réalisation de Robert Lepage, cette fois-ci avec Pedro Pires (Danse macabre, 2009). Le film, présenté en première québécoise, est une fresque urbaine contemporaine qui raconte l’histoire de Michelle, libraire schizophrène, Marie, chanteuse et comédienne, et Thomas, neurologue allemand. Trois vies, trois destinées se croisent et se mettent à résonner. Triptyque est une déclinaison sensible et profondément émouvante sur les thèmes de la mémoire et de l’identité. Produit par Lynda Beaulieu des Productions du 8e Art, en association avec l’ONF, et distribué par les Films Christal (sous-distribution Les Films Séville).

Focus – Compétition – PREMIÈRE MONDIALE

Le jour nous écoute
Le cinéaste et créateur Félix Dufour-Laperrière, qui compte à son actif 11 court métrages depuis 2003, fait un retour en force au Festival avec la présentation en première mondiale du film Le jour nous écoute. Le cinéaste avait remporté en 2008 une Mention spéciale du jury pour Rosa Rosa (Folimage ONF/ Noir sur Blanc Animation avec la participation d’ARTE) et avait participé au volet Carte blanche en 2012 (Parallèle Nord) autour de la thématique « Liberté chérie ». Dans Le jour nous écoute, d’après une idée originale du cinéaste Bernard Émond, un homme aime une femme, les deux aiment la littérature. Leur affection pour l’écriture poétique et romanesque marque leur existence au-delà de la mort. Beau et audacieux, ce film raconte le murmure de leurs vies, l’harmonie de leurs sentiments. Le mariage féconTrd des créations visuelles du cinéaste et des mots de la poétesse québécoise Hélène Dorion éveille dans le coeur et l’esprit du spectateur des résonances qui font du Jour nous écoute une oeuvre toute en subtilité et en sensibilité. Produit à l’ONF par Julie Roy.

Programme 3D – Compétition

La fin de Pinky (The End of Pinky)
Après la première mondiale de La fin de Pinky au Festival international du film de Toronto 2013 et une présentation en compétition officielle au Festival international du film d’animation d’Ottawa (OIAF), la jeune réalisatrice montréalaise native de Fredericton, Claire Blanchet, sera au FNC pour présenter son film en première québécoise. Son amour du dessin et du mouvement l’a amenée au programme d’animation de l’Université Concordia, où elle a remporté en 2007 le prix Norman-McLaren. La fin de Pinky, animation de dessins au crayon et au pastel, relate l’histoire de trois anges déchus en quête de camaraderie et d’humanité dans l’ombre du quartier des prostituées, au coeur d’un Montréal mythique issu de la pure magie. Mais lorsqu’une des frasques de Pinky entraîne une suite d’événements tragicomiques, Johnny ourdit une revanche. Le film est une adaptation de la nouvelle originale du même nom que signe l’écrivaine montréalaise de renommée internationale Heather O’Neill. La narration en français a été assurée par le comédien Marc-André Grondin (C.R.A.Z.Y., Le premier jour du reste de ta vie). Produit par Michael Fukushima pour l’ONF.

La fin de Pinky – (Extrait), Claire Blanchet, offert par l’Office national du film du Canada

Gloria Victoria
Theodore Ushev est de retour pour une septième fois au Festival avec Gloria Victoria (en première québécoise), qui sera présenté en stéréoscopie 3D. Ce troisième volet d’une trilogie sur les relations entre l’art le pouvoir, qui se déploie sur les décombres encore fumants de la furie du 20e siècle, a remporté le prix FIPRESCI de la critique internationale au Festival international du film d’animation d’Annecy en juin dernier. Du front russe à la révolution chinoise, de Dresde à Guernica, le réalisateur convoque ici le surréalisme et le cubisme pour orchestrer un éclatant cauchemar pour la paix. Gloria Victoria est porté par la Symphonie Leningrad (no 7) de Chostakovitch et s’allie aux oeuvres précédentes d’Ushev, Drux Flux et Tower Bawher, dans un dialogue animé entre la musique et les images. Le film est produit par Marc Bertrand pour l’ONF.

Gloria Victoria – (Bande-annonce), Theodore Ushev, offert par l’Office national du film du Canada

Impromptu
Impromptu, de Bruce Alcock (Vive la rose, 2009), sera présenté en première québécoise au FNC. Si l’invitation à dîner lancée à la dernière minute par la femme de Chuck à ses collègues de travail a tout d’une catastrophe annoncée, elle donnera pourtant lieu à une révélation intime sur l’importance d’accepter le chaos du spectacle grandiose de la vie. Impromptu évoque le pouvoir rédempteur de la nourriture, du vin, de la musique et de l’amour selon la perspective de l’homme moderne. Écrit par Ed Riche et Bruce Alcock; produit par Tina Ouellette pour Global Mechanic ainsi que par Annette Clarke et Michael Fukushima pour l’ONF.

Jeu de l’inconscient (Subconscious Password)
Avec Jeu de l’inconscient, Chris Landreth, réalisateur lauréat d’un Oscar® pour son film Ryan, est de retour au FNC pour une troisième fois. Dans cette production en stéréoscopie 3D animée par ordinateur, le cinéaste utilise une maladresse assez fréquente en société – oublier le nom d’une connaissance – comme point de départ d’une troublante incursion dans les méandres de l’inconscient. Inspiré de la célèbre émission de télé Password, le film présente une « brochette de personnalités » animées, qui font des pieds et des mains pour l’amener à se rappeler ce nom. Couronné meilleur court métrage au Festival international du film d’animation d’Annecy, Jeu de l’inconscient est produit par l’ONF avec la participation du Animation Arts Centre du Seneca College et de Copperheart Entertainment. Marcy Page (ONF) et Mark Smith sont les producteurs.

Œuvres interactives – Compétition

Journal d’une insomnie collective
Après avoir été lancé au Tribeca Film Festival de New York et présenté au Sheffield Doc Fest au printemps dernier, Journal d’une insomnie collective (ONF.ca/insomnie) est en première canadienne au FNC avant de poursuivre sa carrière internationale au Dok Leipzig en Allemagne et à la Biennale de Santiago au Chili. Ce documentaire interactif propose un portrait saisissant et contemporain de ce mal qui touche une personne sur trois dans les pays développés. Depuis l’automne 2012, des milliers de visiteurs ont partagé leurs témoignages sur l’insomnie en soumettant leurs textes, photos ou vidéos. À ces confidences révélatrices, véritables matériaux de base du projet, s’est ajoutée une nuit de tournage chez quatre insomniaques. C’est avec ceux-ci que les internautes sont invités à prendre un rendez-vous nocturne et à hypothéquer une partie de leur nuit s’ils le désirent, afin de découvrir l’expérience complète. Cette fusion entre le sujet et la forme narrative permettra au participant de vivre l’insomnie depuis une perspective jamais explorée. Hugues Sweeney, producteur exécutif du studio interactif du Programme français de l’ONF, est l’idéateur du projet. L’équipe de création est composée de Guillaume Braun (direction de création et scénarisation) et de Bruno Choinière (direction artistique et scénarisation) de la boîte montréalaise AKUFEN, de Philippe Lambert à la musique, conception sonore et scénarisation et de Thibaut Duverneix, du studio créatif multidisciplinaire Departement, à la réalisation, scénarisation et postproduction.

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Pour plus d’info sur la 42e édition du Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC) : nouveaucinema.ca

*Image d’en-tête tirée du film La fin de Pinky. Tous droits réservés.

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