Vendredi cinéma : Voir Miami…
La plage, la mer et les palmiers… Pour notre Vendredi cinéma cette semaine, je vous propose Voir Miami… du maître de l’image Gilles Groulx, qui nous montre un portrait poétique, en noir et blanc, de l’eldorado floridien.
Entre les vacanciers – pour la plupart venus du Nord, les retraités – ces oiseaux migrateurs – et les jolies filles, on assiste à l’ultime rêve américain, où les familles se prélassent au soleil toute la journée, où les fusées décollent vers l’espace et où les centres commerciaux promettent de combler tous vos besoins, même ceux que vous n’avez pas. Parce que c’est un peu ça, le Miami des années 1960 : l’Amérique moderne dans toute sa splendeur et dans tout son non-sens. « Le triomphe éclatant d’un way of life », comme le dit si bien un des narrateurs du film.
Le film a été produit par Fernand Dansereau à l’ONF et compte l’aide de Bernard Gosselin à la caméra, de Marcel Carrière au son et d’Anne Claire Poirier à l’assistance à la réalisation.
Voir Miami…, Gilles Groulx, offert par l’Office national du film du Canada
Bon week-end!
Très intéressant ce petit film de Monsieur Groulx. Miami semblait être une sorte de Casablanca américain envahit par les touristes québécois. Je retiens aussi la citation d’un jeune homme qui dit que »nous sommes sur la Terre pour une soixantaine d’années» Je suppose qu’en 1962, la vie allait rarement plus loin pour beaucoup de gens.
Groulx était, selon moi, le plus talentueux des cinéastes de son époque, malgré tout ceux qu’il côtoyait. Dans un autre ordre d’idée, je n’ai pas pu m’empêcher de penser au Miami de Dexter, portail du crime et de violence que semble être la ville de nos jours.
Merci pour ce film!