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La route de la liberté | Le pouvoir du militantisme et de la participation communautaire chez les Autochtones

La route de la liberté | Le pouvoir du militantisme et de la participation communautaire chez les Autochtones

La route de la liberté | Le pouvoir du militantisme et de la participation communautaire chez les Autochtones

Le présent texte s’inscrit dans une série de billets de blogue portant sur des productions de l’ONF susceptibles d’aider les spectateurs à repenser les relations qu’entretient le gouvernement canadien avec les Premières Nations, lesquelles luttent depuis longtemps pour défendre les droits qu’elles ont obtenus au moyen de traités ou devant les tribunaux. Ces quatre productions de l’ONF offrent au personnel enseignant et aux élèves l’occasion d’en apprendre davantage sur les conséquences de la colonisation sur quatre communautés des Premières Nations dont les histoires sont portées à l’écran par des cinéastes autochtones. Chaque production aborde une grande préoccupation des Premières Nations.  

La série documentaire en cinq épisodes La route de la liberté (2019) met en lumière le rôle clé de la participation communautaire et du militantisme chez les Premières Nations.

Question d’enquête : Qu’apprenons-nous sur les besoins précis de chacun des quatre groupes sociaux (hommes, femmes, jeunes et aînés) présentés dans ces courts métrages et sur la manière dont ils voient leur rôle au service de leur communauté ?

Voici des questions à discuter avant de regarder le film.

  • Quel rôle la Loi sur les Indiens joue-t-elle dans l’histoire des relations entre le gouvernement canadien et les Premières Nations ?
  • Que savons-nous du rôle des femmes dans cette communauté ?

La série La route de la liberté nous apporte un nouveau témoignage sur les conséquences de la colonisation, cette fois dans la communauté anichinabée isolée de la réserve de Shoal Lake 40, au Manitoba.

En 1914, la Ville de Winnipeg commence à prendre des mesures pour assurer une source d’eau potable à ses résidents. En construisant un aqueduc à cette fin sur le territoire du Traité no 3, elle isole la communauté de Shoal Lake 40, qui se retrouve à vivre sur une île.

Des années de difficultés s’ensuivent. Privés d’accès à l’eau potable et aux services essentiels, les membres de la réserve se trouvent complètement coupés du monde. L’hiver venu, ils risquent leur vie pour s’approvisionner, puisqu’ils n’ont d’autre choix que de traverser les glaces jusqu’au continent.

Les cinq courts métrages présentent le contexte, ainsi que le point de vue de divers membres de la communauté : celle-ci lutte pour construire « la route de la liberté » qui la reliera à la Transcanadienne et mettra fin à son isolement. Au fil de sa construction, la route unira également les gens de la Première Nation de Shoal Lake 40, et les films de la série nous apprennent ce qu’elle représente pour chaque groupe de la communauté : les hommes, les femmes, les jeunes et les aînés.

Ces quatre perspectives fournissent un précieux éclairage sur les difficultés que soulève l’isolement pour chacun de ces groupes et sur la façon dont il perçoit le rôle qu’il joue pour la survie et la santé de la communauté.

Approfondir

  • Comment la communauté voit-elle ses responsabilités à l’égard des générations futures ?
  • Quelle est la « vraie leçon d’histoire » à retenir au sujet des relations coloniales ?
  • Comment l’État canadien a-t-il répondu aux revendications territoriales et aux besoins vitaux des Premières Nations ?

 

Le thème du militantisme et de la participation communautaire est aussi au cœur des trois autres productions examinées dans cette série de billets :

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D’ascendance maternelle métisse et crie, Carol Arnold a grandi dans la communauté métisse de Lac Ste. Anne, qu’on appelle également Manito-Sakahigan. Elle enseigne depuis plus de 30 ans en Alberta et en Colombie-Britannique, dans plusieurs domaines : études sociales, anglais, premiers peuples de la Colombie-Britannique. Bien que Carol Arnold se consacre à temps plein à l’enseignement, elle participe à l’élaboration et à l’animation d’ateliers d’éducation autochtone destinés au personnel enseignant dans le cadre de ses activités au sein de la Fédération des enseignantes et des enseignants de la Colombie-Britannique. Elle aime intégrer les productions de l’ONF à ses cours et estime que son catalogue de films autochtones contient d’excellentes images d’archives et qu’il renseigne sur l’actualité canadienne et internationale.

 

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