Il y a 40 ans, le film de l’ONF « Le château de sable » remportait un Oscar
Le 4 mars prochain aura lieu la 90e cérémonie des Oscars. Au fil des ans, 74 films de l’ONF y ont été en nomination et 11 d’entre eux ont reçu un prix. Voici un léger retour dans le temps avec Le château de sable, film produit par l’ONF et lauréat de l’Oscar du meilleur court métrage d’animation en 1978.
Un petit bonhomme de sable, accompagné de ses amis animaux, construit un château pour se mettre à l’abri des intempéries. Mais le vent souffle, la tempête approche, ce qui ne lui facilite pas la tâche.
Le château de sable est tout simplement une œuvre magistrale. Les images de cette animation en volume sont envoûtantes et le travail sur le son est remarquable. On se laisse bercer par cette fable sans paroles, grâce à la beauté qui se dégage de l’ensemble et à la musique de Normand Roger.
Un bonhomme qui a fait du chemin!
Le bonhomme de sable et ses acolytes ont beaucoup voyagé, sans pourtant prendre une seule ride! En effet, en plus d’avoir connu beaucoup de succès au Canada, le film a également été présenté en France.
Nul doute que cette odyssée visuelle et musicale saura encore charmer petits et grands. Ouvert à l’interprétation, le message de ce film pourrait aussi bien porter sur l’entraide, le pouvoir de l’imagination, l’importance de l’amitié, que sur la puissance de l’incontrôlable dame Nature.
L’enfance au cœur du cinéma de Co Hoedeman
Si Le château de sable est universel, beaucoup d’œuvres d’Hoedeman ont été créées spécialement pour les enfants. Nous n’avons qu’à penser à la série éducative Ludovic, qui met en scène un ourson en peluche vivant diverses émotions, comme la joie, le deuil, la solitude, la peine, etc.
D’aventure en aventure, Ludovic s’avère être le parfait compagnon pour guider les tout-petits dans l’apprentissage de la vie.
Regardez Le château de sable :
Le château de sable, Co Hoedeman, offert par l’Office national du film du Canada
L’ONF : Quelle perte!
Merci ONF, de nous partager ce petit bijou que je n’avais jamais vu malgré mon grand âge. Pauline. C.
Toujours aussi magique !