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Mini-leçon — Perdre le bleu

Mini-leçon — Perdre le bleu

Mini-leçon — Perdre le bleu

Mini-leçon — Perdre le bleu

Matières scolaires :

  • Science (science de la terre et géologie ; science de l’environnement)
  • Géographie (sujets environnementaux ; ressources naturelles ; géographie physique/géologie)
  • Éducation civique/à la citoyenneté

Âges recommandés : 12 ans et plus

Perdre le bleu, Leanne Allison, offert par l'Office national du film du Canada

Mots clés/sujets : Géologie, glaciers, lacs, lumière, couleur, bleu

Question directrice : Quelle est l’origine du bleu vif des lacs des montagnes Rocheuses ? Alors que nous risquons de « perdre le bleu » en raison des changements climatiques, que faire pour le préserver ?

Synopsis et objectifs pédagogiques : Saphir, bleu électrique, turquoise, cobalt, azur, aqua, émeraude : tous ces adjectifs décrivent l’incroyable palette de couleurs des lacs des Rocheuses canadiennes. Ces couleurs révèlent la relation étroite entre la terre et l’eau, et soulignent l’importance des glaciers pour les écosystèmes des lacs de montagne. Perdre le bleu raconte l’histoire des lacs singuliers des Rocheuses et explique l’origine de leur bleu si profond. Le film nous emmène en voyage et nous fait découvrir la rareté du bleu dans la nature (du moins pour ce qui tient dans la main). Il décrit le processus à l’origine du bleu si intense de nos lacs et nous met en garde : nous sommes en train de perdre ce qui rend ces lacs si bleus. Que se passerait-il si nous « perdions le bleu » ? Pouvons-nous et devons-nous essayer de sauver le bleu ?

Activité 1 : Le bleu, c’est ma couleur !

Avant de visionner le film

Réfléchir, former une équipe de deux, communiquer

Question : Où voit-on la couleur bleue dans la nature ?

Les élèves réfléchissent à des exemples et notent leurs idées individuellement. Ils et elles travaillent ensuite deux par deux pour étoffer leur liste, puis présentent leurs idées à la classe.

Questions additionnelles

  • Pourquoi voyons-nous des couleurs ?
    • Certaines longueurs d’onde de lumière visible sont réfléchies par des objets colorés ou diffractées par des structures physiques. Nos yeux saisissent ces longueurs d’onde et les interprètent comme des couleurs.
  • Qu’est-ce que cela nous apprend sur les objets ou les êtres bleus que nous venons d’énumérer ?
    • Ils reflètent ou diffractent la lumière bleue captée par nos yeux.

Résumé:

Le bleu véritable est la couleur la plus rare sur notre planète. Nous voyons du bleu dans l’océan, car l’eau reflète les ondes lumineuses bleues, mais cela mis à part, le bleu se trouve difficilement. Quelques fleurs et de rares amphibiens, des insectes, des oiseaux, et c’est à peu près tout. Même dans ces cas, le bleu relève souvent d’une illusion lumineuse plutôt que d’un véritable pigment. Là où nous voyons du bleu dans la nature, il s’agit en général d’un message (pour attirer des partenaires potentiels ou mettre en garde contre un élément toxique, par exemple). L’humain est obsédé par le bleu, comme l’illustre la fréquence d’utilisation de cette couleur en publicité, ou encore dans les logos d’entreprises ou la décoration. Nous adorons le bleu, peut-être parce qu’il est si rare dans notre monde naturel.

Pour aller plus loin

Profil bleu

Après la séance de remue-méninges ou après avoir visionné le film, les élèves choisissent un exemple d’objet ou d’être bleu qu’on rencontre dans la nature. Ils et elles fabriquent un support visuel pour présenter leur trouvaille bleue et expliquent d’où lui vient sa couleur. (S’agit-il d’un pigment bleu ? De la lumière qui se réfléchit d’une certaine manière ?) Le support visuel peut se décliner de plusieurs manières : infographie, affiche, collage, tableau d’inspiration. L’enseignante ou l’enseignant suggère un éventail de choix aux élèves ou leur impose un format unique. Canva pour étudiants est une excellente ressource qui propose une variété de modèles faciles à utiliser.

Activité 2 : Devons-nous sauver le bleu ?

Visionner Perdre le bleu

Extrait à visionner : 13:08-15:00

Débat triangulaire

L’enseignante ou l’enseignant répartit les élèves en trois équipes : une équipe DÉFEND la conservation de nos lacs bleus à l’aide de fonds publics ; la deuxième équipe S’OPPOSE à l’utilisation de fonds publics pour préserver les lacs ; la troisième équipe formule des questions à l’intention des deux autres équipes pour faire avancer le débat. L’enseignante ou l’enseignant préside le débat**.

QUESTION À DÉBATTRE : Le bleu étant si particulier, si singulier, faut-il utiliser des ressources et des fonds publics pour préserver la couleur de nos lacs ?

Marche à suivre

  • Avant le débat, l’enseignante ou l’enseignant pose les questions suivantes et laisse la classe en discuter :
  • Que signifie le terme « conservation » ?
  • La conservation s’applique-t-elle uniquement aux êtres vivants ?
  • L’enseignante ou l’enseignant répartit les élèves au hasard en trois équipes égales. Chaque groupe dispose de 5 à 10 minutes pour effectuer des recherches rapides et préparer des déclarations liminaires de 1 à 2 minutes (ou des questions pour l’équipe 3).
  • Pour lancer le débat, l’enseignante ou l’enseignant installe les trois équipes de manière à ce qu’elles se voient (l’équipe 3 se trouve au milieu). L’équipe qui ouvre le débat est tirée au sort. Chaque groupe présente ensuite sa déclaration d’ouverture sans être interrompu.
  • L’enseignante ou l’enseignant arbitre les réponses et les arguments supplémentaires selon un temps de parole réparti de manière appropriée. L’équipe 3 doit pouvoir poser ses questions tout au long du débat.

** L’enseignante ou l’enseignant prend note de tous les sujets intéressants ou controversés qui sont soulevés, en vue d’une discussion plus approfondie après le débat.

Suggestions de questions (pour l’équipe 3) :

  • Quels seront les effets négatifs de la disparition des lacs bleus ? Tenez compte des conséquences écologiques, politiques, sociales et économiques.
  • Que perdra l’humanité si le bleu des lacs disparaît ?

Est-ce acceptable de conserver quelque chose simplement parce que c’est beau ?

Résumé: Malheureusement, la perte du bleu qui résulte de la disparition des glaciers est l’une des conséquences à grande échelle des changements climatiques provoqués par l’activité humaine. Certes, perdre le bleu n’est pas aussi dévastateur que la disparition de la biodiversité ou la destruction de l’habitat humain, mais c’est une perte qui mérite d’être reconnue. Quelles autres pertes provoqueront la fonte et la disparition des glaciers dans nos régions alpines ? Quels êtres vivants seront touchés ? En quoi ? Quels organismes non vivants seront également touchés ?

Activité 3 : Explorer le bleu

Extrait à visionner : 4:05-5:24

Activité de mini-recherche

Le bleu de nos lacs découle de la glaciation, mais qu’en est-il des autres masses d’eau bleu vif sur Terre ? Tous les bleus sont-ils identiques ?

Les élèves effectuent des recherches pour découvrir les raisons pour lesquelles l’un des plans d’eau ci-dessous est bleu. Ils et elles essaient de trouver une ou deux sources fiables qui expliquent pourquoi ces différentes masses d’eau affichent un bleu vif, et résument leurs conclusions pour les communiquer à leurs camarades. (Une affiche ou une diapositive succincte conviendrait bien ici. Un diaporama collectif est un autre moyen amusant de rassembler les conclusions de l’ensemble de la classe.)

Autres étendues d’eau bleue :

  • Lagon bleu, Islande (silice volcanique provenant de lave refroidie) ;
  • Crater Lake, Oregon, États-Unis (diffraction de la lumière par les particules fines présentes dans l’eau) ;
  • mer des Caraïbes (plancton qui reflète la lumière bleue) ;
  • lacs de Plitvice, Croatie (combinaison d’algues en décomposition et de fines particules de calcite en suspension dans l’eau qui libèrent des gaz produisant une couleur azur) ;
  • lac des Cinq Fleurs, Chine (carbonate de calcium et hydrophytes qui diffractent la lumière).

Facultatif : Les élèves comparent les diverses causes à l’origine du bleu de l’eau. Quelles sont les similitudes et les différences entre les masses d’eau ?

Résumé : Une masse d’eau se drape d’un bleu éclatant pour une multitude de raisons. La couleur des lacs des Rocheuses résulte d’un seul de ces processus singuliers. Notre planète est un endroit fascinant où se produisent quantité d’interactions complexes qui façonnent notre univers. Certains de ces phénomènes étonnants disparaîtront avant même que nous puissions les expliquer ! C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles les scientifiques et les exploratrices et explorateurs se passionnent pour l’étude du fonctionnement de notre monde.

Autre activité 2/3 : En route vers le bleu

Extrait à visionner : 4:05-5:24

Représentation visuelle de l’activité En route vers le bleu

Question centrale : Comment les montagnes Rocheuses se transforment-elles en poussière de roche qui diffracte la lumière et rend nos lacs bleus ?

Marche à suivre : 

Pendant qu’ils et elles visionnent l’extrait où l’on explique les raisons pour lesquelles les lacs des Rocheuses sont bleus, les élèves fabriquent une représentation visuelle du processus. Ils et elles suivent une particule de roche broyée par un glacier dans son voyage à travers les cours d’eau jusqu’au lac dans lequel elle s’arrêtera finalement.

Résumé : Les roches provenant des montagnes entreprennent un long voyage pour devenir des particules qui diffractent la lumière bleue dans les lacs. Ces lacs bleus témoignent du lien entre le substrat rocheux au cœur de la Terre, la glace ancienne, l’eau qui s’écoule et la lumière éblouissante. La beauté de ces lacs nous émerveille. Pourtant, nous devons aussi reconnaître l’histoire plus vaste que ce processus nous raconte si nous voulons empêcher ce phénomène unique de tomber dans l’oubli.

Passer à l’action : Un monde sans… – Message d’intérêt public

Créer un message d’intérêt public

Perdre le bleu nous invite à réfléchir à ce que sera notre monde lorsque les lacs cesseront d’être bleus. Il s’agit là d’un exemple de disparition due aux effets des changements climatiques provoqués par l’activité humaine, mais ce n’est certainement pas le seul.

Pour cette activité, les élèves choisissent un élément (un phénomène, une caractéristique géologique, un modèle météorologique, une espèce) qui risque de disparaître en raison des changements climatiques. Ils et elles imaginent un monde sans cette entité, cherchent ce que l’on peut faire et ce que l’on fait pour l’empêcher de disparaître, et créent un message d’intérêt public sur un support visuel pour communiquer ces informations à leurs camarades. Cette activité s’effectue individuellement ou en petits groupes.

Format du message d’intérêt public : Les élèves choisissent un format visuel pour présenter leur message d’intérêt public. Il peut s’agir d’une vidéo (comme pour un message publicitaire), d’une affiche, d’un dépliant ou d’un autre type d’annonce.

Partie 1 – Un monde sans…

Après avoir sélectionné un élément en voie de disparition pour leur travail, les élèves imaginent « Un monde sans __________ ». À quoi ressemblerait le monde si le sujet choisi disparaissait ? Qu’est-ce qui changerait ? En quoi l’être humain et les autres espèces seraient-ils touchés ? L’enseignante ou l’enseignant encourage les élèves à sortir des sentiers battus et à envisager les effets environnementaux, économiques, sociaux, politiques et esthétiques de leur projet.

Les termes « Un monde sans… » doivent figurer dans le message d’intérêt public.

Partie 2 – Pouvons-nous le sauver ?

Les élèves effectuent des recherches sur leur sujet en voie de disparition et se concentrent sur ce que l’on fait et ce que l’on peut faire pour le sauver. Ils et elles doivent inclure de l’information sur les groupes ou organismes actifs qu’il est possible de soutenir ou auxquels on peut se joindre, sur les actions individuelles à mener et sur les mesures que la population doit défendre pour les faire adopter par les autorités.

Partie 3 – Message d’intérêt public

Pour le produit final, les élèves créent un message d’intérêt public qui :

  • informe sur la disparition du sujet traité ;
  • décrit ce qui se passerait si ce sujet disparaissait ;
  • décrit les actions à entreprendre pour le sauver.

Ils et elles doivent intégrer leurs idées et les recherches effectuées pour les parties 1 et 2 à leur message d’intérêt public.

L’enseignante ou l’enseignant ainsi que les élèves peuvent consulter ici le guide pour rédiger un message d’intérêt public.

Pour en savoir plus, l’enseignante ou l’enseignant et les élèves peuvent consulter le document d’information scientifique qui accompagne le documentaire : https://espacemedia.onf.ca/wp-content/uploads/Perdre_le_bleu_info_scientifique_EPK.pdf

 

Alyssa de Leon (elle) enseigne les sciences au secondaire, près d’Edmonton, en Alberta. Randonnée, escalade, observation des étoiles : toutes les merveilleuses aventures que l’Alberta a à offrir l’inspirent dans son travail et ses loisirs dès qu’elle quitte sa classe. Alyssa de Leon partage sa passion pour le monde naturel avec ses élèves, et tisse un lien organique entre les sciences enseignées en classe, les expériences du monde réel et les initiatives de justice sociale et climatique. Elle participe aussi à des activités locales de science citoyenne.

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