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Mini-leçon – La fille au béret rouge

Mini-leçon – La fille au béret rouge

Mini-leçon – La fille au béret rouge

Mini-leçon – La fille au béret rouge

Matière scolaire : Français langue seconde

Âge recommandé : de 12 à 14 ans

La fille au béret rouge, Janet Perlman, offert par l'Office national du film du Canada

Mots-clés/sujets : Charité, culture francophone, culture montréalaise, expressions et régionalismes, émotions, entraide, repères culturels, multiculturalisme, registre familier ou populaire, respect des différences culturelles, sentiment d’appartenance, valeurs, vivre-ensemble.

Question directrice : Comment une histoire en images, inspirée d’une célèbre chanson du répertoire montréalais, permet-elle de mieux saisir la culture locale ?

Note : Ce film comprend des expressions familières du registre populaire.

Synopsis pédagogique : Les activités proposées dans cette mini-leçon permettront aux élèves d’exprimer leurs émotions, d’exercer leur pensée critique, de mettre en pratique des stratégies d’interaction et de développer une attitude d’ouverture envers la diversité culturelle. Il est possible de les guider dans la reconnaissance et la compréhension du vocabulaire associé aux repères culturels ainsi qu’aux expressions courantes en français. Cette mini-leçon offre également la possibilité d’enrichir la démarche en classe en réalisant les activités supplémentaires suggérées dans la section Passer à l’action. Ces ressources complémentaires offriront une occasion d’approfondir les compétences linguistiques des élèves.

Avant le visionnage : Pour commencer, l’enseignante ou l’enseignant met les élèves en contexte, active leurs connaissances antérieures et les informe qu’ils et elles regarderont un film à trois reprises et réaliseront quatre activités.

Activité 1 : Expression des sentiments 

L’enseignante ou l’enseignant explique aux élèves que la première activité consiste à partager leurs émotions et leurs sentiments concernant certaines scènes. Ensuite, il ou elle projette le court métrage une première fois, pour que la classe puisse se familiariser avec l’œuvre, puis le présente à nouveau avec des arrêts sur image pour permettre aux élèves de discuter des émotions et des sentiments qu’ils et elles ont ressentis en rapport avec les scènes suivantes et les questions correspondantes.

(0:18) Lève la main si tu as déjà vu une tempête de neige. Quelles émotions cette tempête t’a-t-elle fait vivre ?

(0:53 et 1:10) Comment te sens-tu lorsque tu vois quelqu’un enfreindre les règles et les lois ?

(1:12) Si tu assistais à cette scène, comment réagirais-tu au spectacle du clown ?

(1:57) Si quelqu’un t’accusait à tort, comment te sentirais-tu ?

(4:07) Quelles émotions ressens-tu à la vue d’une personne en situation d’itinérance ?

(4:15) Comment te sens-tu à l’arrivée du printemps ? Pourquoi ?

Activité 2 : Cartes sémantiques

Après les discussions sur les émotions et les sentiments ressentis lors du visionnage du film, l’enseignante ou l’enseignant explique la deuxième activité, qui consiste à prendre des notes et à relever un maximum de mots lors de la troisième projection. Ces mots devront ensuite être classés dans une carte sémantique comportant cinq catégories différentes : saisons et météo, sports et équipements, véhicules, vêtements et personnages.

Pour réaliser cette activité, l’enseignante ou l’enseignant peut inviter les élèves à se regrouper en équipes de deux ou trois. Le nombre de catégories attribuées par équipe sera calculé selon le niveau de compréhension et l’âge des élèves. Une fois que tout est prêt, l’enseignante ou l’enseignant lance la troisième projection.

Afin d’optimiser cette tâche, il est suggéré d’arrêter la vidéo après chaque minute, pour donner aux élèves le temps d’écrire davantage de mots. Une fois la tâche terminée, les élèves présentent leurs cartes sémantiques, mettant en évidence les mots qu’ils et elles ont relevés et classés dans une ou plusieurs catégories différentes.

Pour faciliter le partage des résultats, l’enseignante ou l’enseignant peut copier les mots nommés par les élèves dans un grand tableau accessible à tous et à toutes. Cette démarche permettra d’enrichir la discussion et de mettre en évidence les différents mots identifiés par les élèves au cours de l’activité.

Résumé

En adoptant une approche collaborative, les élèves ont l’occasion d’apprendre les uns des autres et de renforcer leur compréhension du vocabulaire associé aux thèmes abordés. L’enseignante ou l’enseignant pourra aussi soutenir la compréhension de ses élèves en offrant des explications supplémentaires au besoin.

Activité 3 : Affinités et différences

Pour cette troisième activité, l’enseignante ou l’enseignant pose aux élèves la question suivante : « Comment une histoire en images, basée sur une chanson populaire, nous aide-t-elle à mieux comprendre la culture d’une ville ou d’une région ? » Les élèves sont invités à partager leurs réponses en groupe. Une fois que toutes les réponses ont été discutées, l’enseignante ou l’enseignant encourage les élèves à identifier et à partager à l’oral leurs affinités et leurs différences culturelles par rapport au contenu du film La fille au béret rouge.

Cette démarche favorise une réflexion approfondie sur la façon dont l’histoire présentée dans le court métrage reflète et enrichit une culture locale, en mettant en évidence les éléments spécifiques qui résonnent particulièrement auprès des élèves.

Résumé

En invitant les élèves à partager leurs affinités et leurs différences culturelles, l’enseignante ou l’enseignant favorise une meilleure compréhension mutuelle au sein du groupe et encourage les discussions interculturelles constructives. Cela peut également permettre aux élèves d’apprécier davantage la richesse et la diversité de la culture montréalaise.

Activité 4 : Recueil illustré de 10 expressions et régionalismes

L’enseignante ou l’enseignant nomme l’expression ou le régionalisme inspiré par une scène du film, puis fait jouer la vidéo quelques secondes avant et quelques secondes après la scène sélectionnée pour l’illustrer. Les élèves discutent, effectuent des recherches puis dessinent dans le recueil offert (à imprimer, découper en deux et agrafer). Cette approche met l’accent sur la compréhension des expressions et des régionalismes, ainsi que sur leur contexte culturel et historique. Les élèves seront immergés dans une expérience d’apprentissage enrichissante qui élargira leur compréhension du français, de la culture montréalaise et de son caractère unique.

  1. (0:24) Il fait un vent à écorner (décorner) les bœufs.
  2. (0:34) Faire une crise du bacon.
  3. (0:53) Y fait fret.
  4. (1:07) Faire le clown.
  5. (1:13) C’est épeurant.
  6. (1:18) Le voleur est ratoureux.
  7. (2:00) Les policiers ne niaisent pas avec la puck !
  8. (4:23) Y a plein de bibittes ou plein de maringouins.
  9. (4:43) Les gens ont revolé !
  10. (4:47) Pour la fille au béret rouge, tout est tiguidou !

Passer à l’action : Analyse de la chanson thème, Complainte pour Sainte-Catherine, puis création d’une chanson

1) L’enseignante ou l’enseignant invite les élèves à analyser les paroles de la chanson Complainte pour Sainte-Catherine, des sœurs McGarrigle. Cet exercice offre une autre occasion d’explorer la culture montréalaise, son histoire, ses références politiques et sociales, tout en encourageant les élèves à réfléchir sur le pouvoir de l’art et de la musique pour exprimer des idées et des émotions collectives.

Voici l’intéressante explication du refrain « Y a longtemps qu’on fait d’la politique / Vingt ans de guerre contre les moustiques » : les premières études sur l’aménagement des rivières de la baie James ont été effectuées dans les années 1950. Sur les chantiers hydroélectriques, les ouvriers ont dû faire face aux moustiques, aux mouches noires et aux taons. Certains ont même souffert d’enflures douloureuses et d’une perte de mobilité ! Dans les années 1970, le gouvernement québécois a non seulement assuré la sécurité énergétique du Québec, mais a aussi permis une meilleure connaissance des insectes piqueurs de la province en demandant au Groupe de recherche sur les insectes piqueurs (GRIP) d’offrir des solutions pour les travailleurs.

2) Une fois l’analyse de la chanson terminée, l’enseignante ou l’enseignant demande aux élèves de composer les paroles d’une chanson qui décrit leur ville ou leur région. La classe expose ensuite fièrement ses créations pour en faire profiter le reste de l’école.

Ressources supplémentaires :

Paroles de la chanson Complainte pour Ste Catherine

Cartes sémantiques

Recueil de régionalismes

Diplômée de l’Université de Sherbrooke en adaptation scolaire, Geneviève Plante est coauteure du livre Les pictogrammes, parce qu’une image vaut mille mots. Passionnée de voyages, elle a vécu huit années à l’étranger et a notamment enseigné le français langue seconde à l’Overseas School of Colombo au Sri Lanka. Elle est également membre du Réseau d’enseignantes et enseignants de l’ONF. Depuis plus de 20 ans, Geneviève entretient des liens solides avec ses élèves et se distingue par la conception de situations d’enseignement et d’apprentissage originales et mémorables.

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