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Mini-leçon – La grande relance – Gouvernance

Mini-leçon – La grande relance – Gouvernance

Mini-leçon – La grande relance – Gouvernance

Mini-leçon – La grande relance – Gouvernance

Thèmes abordés : Responsabilités citoyennes, droits de la personne, diversité au sein des communautés, politiques et programmes sociaux

Âge recommandé : Dès 13 ans

La grande relance – Gouvernance, Ho Che Anderson, offert par l’Office national du film du Canada

Mots clés/sujets : Militantisme communautaire, réforme de l’éducation, processus de guérison des communautés, diversité, privilège, réduction du financement de la police, actions équitables, intersectionnalité

Question directrice : Comment s’assurer que les communautés sont gouvernées de manière inclusive et équitable ?

Synopsis pédagogique : Dans ce film de trois minutes, la militante communautaire Munira Abukar nous explique qu’il est faux de croire que nous vivons dans une société réellement équitable. Les élèves sont invités à réfléchir aux changements à apporter afin que toutes les voix puissent être entendues et que chaque personne se sente en sécurité et soutenue.

Activité 1 — Réforme de l’éducation : discussion, classement et priorités

La grande relance – Gouvernance, Ho Che Anderson, offert par l’Office national du film du Canada

Munira Abukar affirme d’entrée de jeu que « ce qui est personnel est politique ». Demandez aux élèves d’imaginer deux ou trois situations qui pourraient les pousser à organiser une manifestation à l’école. Précisez qu’il ne s’agirait pas simplement de se plaindre, mais bien de passer à l’action pour faire évoluer les choses et même de risquer des mesures disciplinaires.

Laissez aux élèves le temps de noter leur réponse. Puis, avec l’ensemble du groupe, dressez la liste des enjeux qui pourraient mériter l’organisation d’une manifestation à l’école.

Demandez aux élèves de classer par ordre d’efficacité les formes d’action qui permettraient de faire évoluer les choses au sein de l’école ou de la commission scolaire. Ces actions pourraient par exemple comprendre :

  • l’organisation d’une rencontre avec la direction de l’école ;
  • l’utilisation des médias sociaux ;
  • l’invitation de représentants et représentantes des médias ;
  • l’organisation d’une grève ;
  • la mise en circulation d’une pétition.

À quelles actions les élèves seraient-ils le plus susceptibles de participer ?

Terminez en leur demandant s’ils constatent des pratiques inéquitables à l’école ou dans le système scolaire. Est-ce que certaines écoles ont un meilleur accès à des ressources que d’autres ? Si oui, pourquoi, et comment remédier à ce problème (les élèves plus âgés ayant fréquenté plusieurs écoles d’une même commission scolaire auront peut-être plus de facilité à répondre à cette question) ?

Résumé

L’objectif de cette activité est de faire comprendre aux élèves que le « politique » n’est pas toujours une chose abstraite, mais qu’il prend sa source dans la communauté. Le système scolaire, où ils passent l’essentiel de leur temps, fait souvent l’objet de débats militants. Qui peut fréquenter certaines écoles ? Qu’est-ce qu’on y enseigne ? Quelles ressources pour quelles écoles ? Voilà autant de questions qui se posent.

Activité 2 — Guérison, sécurité et renforcement des liens de la communauté : la question du financement

La grande relance – Gouvernance, Ho Che Anderson, offert par l’Office national du film du Canada

Dans le film, Munira Abukar utilise la métaphore de la main pour évoquer l’idée d’une communauté travaillant en synergie pour créer un environnement apaisant et sécuritaire. Demandez aux élèves de former des équipes et, en reprenant la métaphore des cinq doigts de la main, invitez-les à définir cinq secteurs à financer afin de développer un sentiment de sécurité au sein de toute la communauté. Ils devront orienter leur réflexion sur ce qui est pertinent pour leur propre communauté, à l’endroit où ils vivent. Vous pourrez demander aux plus jeunes de tracer le contour de leur main sur une feuille et d’inscrire leurs choix dans chaque doigt. Voici quelques pistes de réponses, auxquelles les élèves pourront ajouter les leurs :

  • Counseling en matière de toxicomanie et programmes de désintoxication
  • Organismes de lutte contre la pauvreté
  • Santé communautaire
  • Travail de proximité au sein de divers groupes culturels
  • Établissement d’un revenu universel de base
  • Personnel spécialisé en santé mentale
  • Intervention policière
  • Police communautaire
  • Chefs spirituels

Lorsque les élèves ont choisi leurs cinq secteurs à financer, demandez-leur de chercher deux statistiques ou nouvelles — concernant de préférence leur communauté — pour étayer leurs choix. Cette recherche permettra de justifier les raisons pour lesquelles un secteur donné devrait, selon eux, recevoir plus ou moins de financement qu’un autre.

Les choix, ainsi que les statistiques, peuvent ensuite faire l’objet d’une discussion de classe ou d’une affiche.

Résumé

Cette activité doit permettre à tous les élèves d’exprimer leur opinion, même de manière non verbale. L’analyse de ce qu’il faut faire pour rendre une communauté sécuritaire donne ainsi l’occasion à l’enseignant ou l’enseignante d’accorder un droit de parole à tout le monde.

Activité 3 — Une carte mentale pour faire entendre toutes les voix

La grande relance – Gouvernance, Ho Che Anderson, offert par l’Office national du film du Canada

En conclusion, le film souligne qu’il ne suffit pas de se tailler une place à la table des décisions, mais qu’il faut plutôt changer les mentalités afin de pouvoir créer, non pas seulement sa propre table, mais son propre stade, ouvert à tous et à toutes.

Dans une démocratie représentative comme celle du Canada, il arrive souvent que certaines voix ne soient pas entendues. Demandez aux élèves de créer une carte d’organisation d’idées portant sur les citoyens et citoyennes qui ne sont pas toujours représentés ou qui sont moins représentés auprès des administrations locales, provinciales ou nationales (à votre choix). Ils pourront prendre en considération les obstacles que représentent l’âge, la situation économique, le genre, la langue, la culture, etc.

Demandez ensuite aux élèves d’examiner l’une des catégories les moins bien représentées et de déterminer trois mesures que pourrait prendre un politicien ou une politicienne ou un groupe communautaire pour amplifier cette voix qui a été marginalisée. Ils peuvent songer à des moyens numériques aussi bien que physiques.

Résumé

Cette activité doit permettre aux élèves de prendre conscience de l’importance de la représentation et du fait que tant les groupes communautaires que les politiciens et politiciennes ont un rôle à jouer afin de s’assurer que les voix marginalisées sont entendues.

Passer à l’action — Transformer le personnel en politique : une murale suscitant un changement positif dans la communauté

Demandez aux élèves de penser à un enjeu existant au sein de leur communauté qui leur tient personnellement à cœur : il peut s’agir d’un changement à apporter ou d’une chose à protéger. Ils s’inspireront des idées suscitées par l’activité 1, mais pourront aussi déborder largement du cadre scolaire. Voici quelques exemples :

  • Accès au service de santé
  • Accès à un revenu de subsistance et à des conditions de travail équitables
  • Accès à l’art
  • Activités de renforcement communautaire (événements, festivals, etc.)
  • Mesure écologique prise ou à prendre (corvée de nettoyage dans un parc, eau propre, pollution, etc.)
  • Représentation équitable de leur culture ou d’un genre au sein des administrations gouvernementales
  • Protection ou création d’un lieu communautaire (installations sportives, parc, etc.)
  • Protection des groupes vulnérables (jeunes, aînés)
  • Sécurité dans la communauté

Demandez ensuite aux élèves de trouver ou de prendre une photo qui illustre la raison pour laquelle cet enjeu importe. Il peut s’agir d’une photographie d’un paysage ou d’un lieu en particulier, d’une personne ou d’un événement. Vous devez cependant vous assurer que toutes les photos de personnes sont prises avec l’accord de celles-ci. Les élèves pourront aussi utiliser une photo trouvée en ligne.

Ensuite, invitez les élèves à rédiger un bref paragraphe à propos de l’enjeu qui leur tient à cœur. Ils pourront expliquer ce qu’il leur semble important de faire pour le résoudre ou pour faire évoluer les choses. Ils pourront aussi indiquer la raison pour laquelle ils ont retenu la photo choisie pour ce projet.

Les photos et les textes dont elles s’accompagnent seront affichés sur un mur à l’intérieur de l’école et les divers enjeux communautaires qu’elles illustrent seront clairement indiqués au-dessus de celles-ci. La murale ainsi formée permettra d’amorcer une conversation sur ce qui, selon les élèves, a de l’importance ou mérite d’être défendu dans leur communauté. Le personnel sera alors devenu politique.

Carla McIvor enseigne actuellement les sciences sociales au Collège West Island, à Calgary, en Alberta. Elle donne aussi des cours aux fonctionnaires de la Colombie-Britannique et de l’Ontario sur une variété de sujets, allant de la philosophie à la politique comparée. Elle détient une maîtrise en relations internationales de l’Université de Genève.

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