#MonONF : Merveilles de la faune
Les documentaires Merveilles de la faune de l’ONF, qui remontent aux années 1960 et 1970, sont l’un des beaux souvenirs de mon enfance. Lorsque j’entendais les notes de flûte annonçant ce segment à la télévision, j’arrêtais toute activité pour écouter ce que l’ONF avait à m’apprendre sur la faune canadienne.
Qu’il soit question du caribou, du renard, du huard, du castor, du geai bleu ou de tout autre spécimen animal, j’étais fascinée par ces courtes narrations qui nous décrivaient, en accéléré, le mode de vie des animaux et des oiseaux de chez nous.
Merveilles de la faune – Le renard roux, , offert par l’Office national du film du Canada
Nous pouvions même faire venir à la maison les fiches descriptives qui accompagnaient ces documentaires. Je crois que j’en ai accumulé une bonne centaine, si mon souvenir est exact. J’étais encore très jeune à l’époque, mais j’aimais la simplicité du propos (une espèce par documentaire), les brèves scènes qui nous montraient la faune dans son habitat naturel, son alimentation, les dangers auxquels elle faisait face, la mère avec ses petits; en une minute ou un peu plus, on apprenait tout ce qu’il y avait à savoir sur l’animal faisant l’objet de la capsule documentaire.
Cette série m’était complètement sortie de la mémoire, mais un jour j’ai eu l’idée d’aller fouiller dans le site de l’ONF pour voir si elle figurait dans le répertoire; quelle joie de constater qu’elle n’était pas tout à fait disparue! J’éprouve encore la même sensation lorsque les petites notes du début se font entendre.
Merveilles de la faune – Le morillon à dos blanc, , offert par l’Office national du film du Canada
Je dois dire à regret que je ne sais plus ce qui est arrivé aux fiches documentaires que je gardais précieusement à la maison… J’imagine qu’à un certain moment j’ai voulu vivre ma vie et que les aventures du caribou, du renard, du huard ou du geai bleu étaient moins excitantes! C’est toujours un plaisir de consulter le site de l’ONF afin de trouver toutes ces œuvres du passé. Ce sont des trésors nationaux qui gagneraient à être plus connus.
Nathalie Généreux est traductrice à son compte. Passionnée de littérature et de langues étrangères, elle partage son temps entre sa résidence de Laval et sa Mauricie d’adoption, où elle aime faire de longues marches dans la nature. Elle adore fouiller sur le site de l’ONF à la recherche de films et de documentaires d’hier et d’aujourd’hui.