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Pas simple pour un médecin étranger de pratiquer ici

Pas simple pour un médecin étranger de pratiquer ici

Pas simple pour un médecin étranger de pratiquer ici

La difficulté qu’ont les médecins étrangers d’exercer au pays est bien connue. Le court métrage documentaire Médecins sans résidence permet d’y voir un peu plus clair dans ce dossier fort complexe.

Que l’on soit citoyen canadien ou non, il faut bien sûr les diplômes adéquats pour devenir médecin. Mais pour les immigrants diplômés, il leur faut également réussir les équivalences nécessaires.

Médecins sans résidence, Tetchena Bellange, offert par l’Office national du film du Canada

On apprend notamment dans Médecins sans résidence que, en 2009, 90 % des postes en résidence étaient vacants et que 60 % des médecins étrangers s’en voyaient refuser l’accès.

D’un côté, il y a tous les médecins débordés qui ne peuvent accueillir de nouveaux patients; de l’autre, des médecins formés à l’étranger qui ont reçu leurs équivalences canadiennes, mais qui ne peuvent pas travailler.

Des spécialistes et des défenseurs des droits de la personne interviewés dans le documentaire s’insurgent contre ce qu’ils qualifient de racisme systémique. D’autres professionnels estiment pour leur part que ces médecins ne sont pas adaptés à la réalité canadienne et qu’une formation personnalisée serait de mise, ce qui n’est toutefois pas possible en raison d’un manque de ressources.

Médecins sans résidence n’apporte pas de réponse à ce problème, mais soulève une contradiction qui touche également d’autres domaines. Au Québec, des centaines de postes demeurent vacants, faute de main-d’œuvre. Il va de soi que le travail est un facteur-clé dans l’intégration des immigrants. Leur présence devrait être perçue comme une force pour l’avancement de la société, que ce soit sur le plan économique, culturel ou social.

 

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  1. En tant que citoyen et technicien en recherche sociale formé à Montréal, je suis allé souvent à l’UQÀM pour des conférences sur l’intégration et les problématiques pouvant toucher la diversité ethnique dite de souche ou non au Québec. Je ou nous pourrions confirmer qu’effectivement il pourrait encore y avoir de la discriminatioin reliée à l’emploi pouvant prendre différentes formes, alors que des personnes auraient besoin de tout simplement mettre la main à la pâte, offrir leur expertise et leurs idées, survivre en travaillant et parfois bénévolement… et ainsi de suite.

    Nous ne serions pas des pécialistes de la question nous-mêmes mais pour les travailleurs dans le domaine de la santé, il faudrait peut-être bien faire une distinction il semblerait entre un spécialiste formé pour x et un généraliste. Refuser un généraliste alors qu’ils auraient tous une formation reliée entre autres à l’endocrinologie, la cardiologie (chimie et pathologie) et autres du genre, comment serait-ce possible? De surcroît, refuser un spécialiste concernant ces mêmes domaines incluant la recherche fondamentale qui pourrait se faire, comment pourrait-ce être aussi possible?

    Pour notre part et en tant que simple citoyen, nous aurions déjà pu être soignés plus d’une fois par certains d’entre eux et guéris. Ils pourraient même nous avoir paru parfois que nous pouvions être mieux déservi aux dires de certains d’entre nous, que ces travailleurs soient vietnamiens, haïtiens ou autre du genre. Aurions-nous pu considérer parfois et cependant le fait qu’ils pouvaient se sentir de mieux performer – comme aussi probablement certaines femmes -, et ce, au risque de perpétuer quelque discrimination dite systémique concernant quelque communauté ethnique? Bonne chance à nous tous…

    — jocelyn330ca,

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