L’ONF s’engage à respecter votre vie privée

Nous utilisons des témoins de navigation afin d’assurer le bon fonctionnement du site, ainsi qu’à des fins publicitaires.

Si vous ne souhaitez pas que vos informations soient utilisées de cette manière, vous pouvez modifier les paramètres de votre navigateur avant de poursuivre votre visite.

En savoir plus
Deux documentaires de l’ONF sur les troubles bipolaires

Deux documentaires de l’ONF sur les troubles bipolaires

Deux documentaires de l’ONF sur les troubles bipolaires

Grâce à des recherches majeures effectuées par divers spécialistes au cours des XIXe et XXe siècles, le trouble bipolaire a pu être démystifié. Cependant, ce n’est qu’en 1953 que ce terme a été employé pour la première fois par l’Allemand Karl Von Kleist.

Bien que des idées reçues et des préjugés circulent toujours sur la maladie, les dernières années montrent une évolution par rapport à celle-ci. De plus en plus de personnes atteintes de bipolarité n’hésitent pas à en parler publiquement, comme en témoignent ces deux films de l’ONF : Ça tourne dans ma tête de Louiselle Noël (2010) et Il ventait devant ma porte de Rénald Bellemare et Pierre Goupil (2014).

Ça tourne dans ma tête, de Louiselle Noël

Il arrive parfois que le trouble bipolaire soit diagnostiqué en très bas âge. Que font les enfants atteints? Quelle est leur réalité? Quels sont leurs symptômes? Le portrait des jeunes présents dans ce documentaire le montre bien.

Ça tourne dans ma tête, Louiselle Noël, offert par l’Office national du film du Canada

Et pour cause, la réalisatrice elle-même est bipolaire. On entend d’ailleurs les mots qu’elle écrivait enfant, alors qu’elle était sujette à ce mal qu’elle n’arrivait pas à comprendre. Le regard qu’elle pose sur ces jeunes est donc respectueux et sans jugement. Le discours des parents l’est tout autant, ces derniers étant tous compréhensifs et pleins d’amour pour leurs enfants.

Ça tourne dans ma tête lève le voile sur le combat de ces familles pour vivre avec la maladie et sur leur volonté d’offrir ce qu’il y a de mieux à leur progéniture. Quant aux jeunes, ils sont tous très clairs et ont conscience de leurs problèmes. Le documentaire est donc très touchant, car ils expriment avec acuité ce que c’est de vivre avec ce trouble et les répercussions qu’il a sur leur vie et sur celle de leurs proches.

Il ventait devant ma porte, de Rénald Bellemare et Pierre Goupil

Ce documentaire montre la vie du cinéaste Pierre Goupil, qui parle de sa difficulté à composer avec la maladie. Après avoir réalisé quelques films, il a vécu un passage à vide en raison de son trouble. Goupil s’exprime sur son état, et c’est une porte qui s’ouvre sur la déstigmatisation de la bipolarité.

Il ventait devant ma porte, Pierre Goupil et Rénald Bellemare, offert par l’Office national du film du Canada

C’est également une ode à la créativité et aux liens qui se tissent entre les gens, le protagoniste principal ayant un entourage fait d’amis artistes. Entremêlé de paroles de spécialistes des maladies mentales, Il ventait devant ma porte offre un point de vue singulier sur la maladie, exprimé avec franchise par Pierre Goupil.

La bipolarité dans la culture populaire

Dans les dernières années, signe que les temps changent, plusieurs œuvres ont mis en scène des personnes aux prises avec la bipolarité, comme Mommy de Xavier Dolan, qui a eu un immense succès au Canada comme à l’étranger. Plus récemment, la série web Trop, également présentée à la télévision, en est à sa deuxième saison. Du côté du documentaire, il y a eu Manic de Kalina Bertin, qui expose la vie trouble de son père, un homme avec un lourd passé de maladie mentale.

Ajouter un commentaire
  1. Très beau film qui m’a émue aux larmes. Beaucoup de souffrance et tant d’intelligence.

    — maguet,
    1. Bonjour Bernard,
      La boutique DVD de l’ONF se trouve ici : http://www2.nfb.ca/boutique/ibeCZzpHome.jsp?a=b
      Veuillez noter, cependant, que cette plateforme sera mise à jour très bientôt, ce qui pourrait entraîner des délais. Merci!

      — Alyssia Duval,
  2. Merci beaucoup pour ces documentaires. Je me sens moins seule dans mon tourment. Tous les participants ont été très généreux par leurs témoignages.

    — Michèle Gauthier,

Commenter