Puisque qu’on ne peut plus compter sur la météo pour garantir nos belles soirées d’été, mieux vaut se rabattre sur des valeurs sûres. Quoi de mieux qu’une bonne soirée de cinéma mettant en vedette quelques titres soigneusement choisis? Troquez l’orage, la pluie et les nuages pour le 7e art. C’est un bon plan.
Je vous présente donc aujourd’hui 5 nouveaux bijoux de notre collection qui se sont mérité des éloges à l’international au fil des dernières années. Trois illustres documentaires qui élargiront vos horizons et 2 longs métrages de fiction qui vous feront rire sans l’ombre d’un doute.
Bon cinéma, et n’hésitez pas à me faire part de vos impressions!
Ce n’est pas un secret pour personne, le réalisateur, scénariste, monteur Stéphane Lafleur foisonne de talents. En plus de faire carrière au cinéma, il est le chanteur de la formation émérite Avec pas d’casque. Après nous avoir ébloui avec Continental, un film sans fusil et En terrains connus, il est de retour avec Tu dors Nicole. Un remarquable long métrage de fiction tourné en noir et blanc qui sent le vent et les longues journées d’été. Avec humour, Stéphane Lafleur pose un regard sur le début de l’âge adulte et son lot de possibles.
Profitant de la maison familiale en l’absence de ses parents, Nicole écoule paisiblement l’été de ses 22 ans en compagnie de sa meilleure amie Véronique. Alors que leurs vacances s’annoncent sans surprise, le frère aîné de Nicole débarque avec son groupe de musique pour enregistrer un album. L’été prend alors une autre tournure, marqué par la canicule, l’insomnie grandissante de Nicole et les avances insistantes d’un garçon de 10 ans doté d’une voix qui surprend.
« Un photographe est quelqu’un qui écrit avec la lumière. Dessine le monde avec des lumières et des ombres. »
Lauréat du César du meilleur documentaire et finaliste aux Oscars, ce documentaire exceptionnel, réalisé par le célèbre cinéaste Wim Wenders (Paris, Texas, Les ailes du désir, Buena Vista Social Club) et Juliano Ribeiro Salgado, retrace le parcours du photographe brésilien Sebastião Salgado, témoin des plus grands conflits humanitaires des dernières décennies.
Caméra à l’épaule, Salgado a notamment documenté la famine en Éthiopie, la sécheresse au Mali, les tribus de Papouasie, le génocide au Rwanda. Ses images puissantes et son regard unique ont fait le tour du monde. Le sel de la terre est un film d’une rare splendeur qui met en lumière le talent fou et l’amour du photographe pour ses sujets. Un documentaire incontournable.
Après Hollywood et Bollywood…Nollywood! Ce documentaire électrisant nous transporte au coeur de l’Afrique, dans la ville de Lagos au Nigeria, pour nous faire découvrir la formidable puissance du cinéma nigérian, troisième industrie cinématographique en importance au monde.
Sur les 125 millions d’habitants au pays, nombreux sont d’insatiables cinéphiles. Pour subvenir à la demande, plus de 20 nouveaux films sont produits et distribués chaque semaine sur DVD à travers les marchés du pays. Ce qui en fait l’une des industries les plus florissantes de vidéos produits localement. D’où provient cet incroyable engouement? Est-ce le vaudou, le mélodrame, le reflet du quotidien? Pour le savoir, visionnez le film!
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Suivez le grand photographe canadien Edward Burtynsky dans son périple en Chine, alors qu’il documente les effets dévastateurs de l’industrialisation sur les paysages naturels.
Depuis plus de trois décennies, le photographe est connu mondialement pour ses images grandioses d’une nature souillée par la pollution et l’industrialisation. Dépotoirs, terrains vagues, usines, marécages, sont les sujets de ses photographies, d’un esthétisme raffiné, prises au Canada et dans le reste du monde. Un film choquant aux images inoubliables qui révèle le côté sombre de notre hyper consommation. À voir et à partager!
Retrouvez l’écrivain le plus controversé de France, Michel Houellebecq (jouant son propre rôle), dans « l’une des grandes surprises humoristiques de l’année » (Julien Fronfrède). Alors que l’écrivain rentre chez lui, trois hommes font irruption, le ligotent et le séquestrent en campagne, dans la maison des parents de l’un des ravisseurs.
Pourquoi ? Ce n’est pas clair. Qui payera la rançon ? On ne sait pas. Pendant que les médias diffusent la nouvelle sur toutes les tribunes, la vie suit son cours en campagne : soupers bien arrosés, conversations relevées, … Au-delà de la fiction, on découvre un Houellebecq au talent fou pour la comédie absurde et les réparties cinglantes. On assiste aussi à des échanges savoureux sur la création artistique, la Pologne, la tabagie, la construction européenne, Le Corbusier, les arts martiaux mixtes et la musculation. Un film à voir, même si l’écrivain vous donne de l’urticaire. Fous rires garantis.