Ce n’est qu’un au revoir
Je marche en pingouin et mon bedon est rond comme un ballon de basket. Vous l’aurez deviné : je serai bientôt maman pour la première fois. Mon copain et moi attendons notre petit ange aux alentours du 19 octobre prochain.
Cette semaine est ma dernière semaine au boulot avant mon congé de maternité. Je suis à la fois emballée, anxieuse, triste (de vous quitter), surexcitée et terrifiée par ce qui s’en vient. Cependant, je ne suis pas du tout inquiète pour la prospérité du blogue de l’ONF. Je sais que je vous laisse entre d’excellentes mains.
Au cours de la prochaine année, je serai remplacée par ma chère collègue Emilie Nguyen, qui rédigera à la fois les billets de blogue, l’infolettre et tous les textes du site ONF.ca et ses plateformes.
Emilie et moi travaillons ensemble depuis plusieurs années déjà, puisqu’elle occupe en temps normal le poste de gestionnaire de communautés. Je pars donc la tête en paix, sachant que vous serez entre les mains d’une experte du Web, du cinéma d’auteur et des œuvres numériques. Je suis convaincue que vous tomberez rapidement sous le charme de sa belle plume. D’ici là, je vous invite à lui souhaiter le même accueil chaleureux auquel j’ai eu droit à mon arrivée, il y a maintenant 4 ans…
Bienvenue Emilie!
Les « joies » de la grossesse
Évidemment, je ne peux pas vous quitter sans vous proposer un dernier film à visionner. Et quelle meilleure suggestion que le très beau journal de grossesse De mère en fille (1968) d’Anne Claire Poirier? On est concept ou on en l’est pas.
De mère en fille, Anne Claire Poirier, offert par l’Office national du film du Canada
Tourné durant une grossesse réelle, basé sur le journal que la réalisatrice Anne Claire Poirier a elle-même tenu pendant l’une de ses grossesses, ce portrait montre le corps de la femme enceinte, révèle ses émotions et ses angoisses. Ce film est le premier long métrage au sujet de la femme au Québec, réalisé en 1967, à la veille de la grande prise de conscience féministe.
Même s’il date de la fin des années 1960, De mère en fille pose plusieurs questions encore très actuelles sur la grossesse et la maternité. Personnellement, je me suis reconnue tout de suite dans l’affirmation :
Je me trouve d’une beauté effrayante.
La grossesse est effectivement à la fois merveilleuses, fascinante et effrayante. En 40 semaines, notre corps change tellement vite qu’on n’a pas le temps de s’y habituer. Nouvelles courbes, nouvelles hormones, nausées excessives, difficulté à attacher ses souliers… Ah! Les « joies » de la grossesse. Heureusement, le tout est compensé par les nombreux compliments de notre entourage et cette relation si particulière que l’on partage avec notre bébé.
Neuf mois de bonheur, parsemé de biscuits sodas.
On se reparle dans un an, amis cinéphiles. Soyez sages!
Bientôt un coup de foudre à saveur éternelle vous tombera dessus, vous et votre conjoint. J espère que vous aurez la sagesse d écouter votre voix intérieure dans un an, lorsque la douleur de la séparation se fera sentir….si vous devez aller porter bébé en garderie par exemple….le LIEN qui vous unit, bébé et vous en particulier ne peut être brisé sans conséquences….soyez a votre écoute et celle de bébé…. La grande douleur que cause une brisure dans un Lien non renforcé selon le temps demande par bébé cause de lourds dommages. Rester dans l Amour au contraire apporte le bonheur, l épanouissement, et tant de grâces de la Vie! Heureuse pour vous! Profitez!