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Journal d’une insomnie collective au Musée national des beaux-arts du Québec jusqu’au 6 avril

Journal d’une insomnie collective au Musée national des beaux-arts du Québec jusqu’au 6 avril

Journal d’une insomnie collective au Musée national des beaux-arts du Québec jusqu’au 6 avril

Présentée au Festival Tribeca de New York l’an dernier, l’installation Journal d’une insomnie collective est présentée en grande primeur canadienne au Musée national des beaux-arts du Québec jusqu’au 6 avril prochain, et ce, gratuitement.

Insomnie, quand tu nous tiens…

Ce mal collectif, qui se vit dans la solitude absolue, touche une personne sur trois dans les pays développés. Ce symptôme cachant souvent un problème plus grave en dit long sur notre société. Ce thème fascinant a fait l’objet d’une création collective à l’ONF, Journal d’une insomnie collective – une œuvre interactive créée par Hugues Sweeney, Guillaume Braun, Bruno Choinière Thibaut Duverneix, Philippe Lambert et Judith Portier avec la collaboration de Philippe Cossette, ainsi que des artisans de l’équipe d’Akufen.

Après avoir été montrée à New York, l’installation Journal d’une insomnie collective est présentée en grande première canadienne au Musée national des beaux-arts du Québec, jusqu’au 6 avril prochain, dans la rotonde du 1er étage du pavillon Gérard-Morisset. Intrigués? Normal. Cette nouvelle installation de l’ONF à Québec risque d’en interpeller plusieurs, mais surtout, de permettre une réflexion riche et nécessaire sur le sujet.

Mur_InsomnieLe projet

« J’ai accroché sur l’insomnie parce que c’est un phénomène extrêmement répandu et qu’Internet est, selon moi, le meilleur médium pour le raconter. Internet, c’est l’insomnie. » – Hugues Sweeney

Pour illustrer ce phénomène, mais surtout pour nourrir leur projet, les créateurs du projet ont fait appel à de vrais insomniaques. Ces derniers ont été appelés, par l’entreprise des réseaux sociaux, à se livrer comme à un confessionnal. Ils ont été nombreux à répondre de façon toute personnelle à des questions sur leur insomnie en confiant leurs réflexions sous forme sonore, visuelle ou écrite. Leurs témoignages ont constitué à la fois le matériau de base de la création, mais aussi le « casting » du Journal d’une insomnie collective, qui invite le public à vivre l’insomnie du point de vue d’un insomniaque choisi.

Judith Portier et Hugues Sweeney
Judith Portier, directrice artistique de l’installation, et Hugues Sweeney, producteur exécutif du Studio ONF/interactif.

Ajoutez votre récit à celui de milliers d’insomniaques

Au Musée, l’expérience de l’œuvre Journal d’une insomnie collective pourra se vivre de deux façons différentes. Elle permettra au visiteur d’arriver devant une boîte noire dans le centre d’une pièce sombre avec une petite entrée pour y pénétrer. À l’intérieur, celui-ci sera invité à témoigner de sa propre expérience d’insomnie et à s’exprimer sur le sujet par des mots, des sons ou encore des dessins via un clavier.

À l’extérieur, c’est le point de vue collectif qui l’attendra, avec un défilé de projections des quelque 2 000 commentaires d’insomniaques recueillis durant la création; il aura l’impression d’avoir accès à des centaines de journaux intimes d’un seul coup!

Cette expérience n’est ni une description, ni un remède à l’insomnie. Elle s’adresse à tous ceux qui vivent l’insomnie, qui l’ont déjà vécue ou qui côtoient de près ou de loin un insomniaque. Elle se veut un début de réflexion sur ce qui nous empêche tous, à un moment ou à un autre de notre vie, de dormir.

Insomnie au musee

L’insomnie en chiffres

  • 1 adulte sur 3 vit de l’insomnie à l’occasion. L’insomnie chronique touche 10 % de la population.
  • 10 % des Canadiens consomment des pilules pour dormir vendues sous ordonnance, et 16 % ont recours à des produits naturels ou à des médicaments en vente libre.
  • 28 % des insomniaques utilisent l’alcool pour s’endormir, alors qu’il s’agit d’un facteur aggravant l’insomnie.
  • 100 est le nombre de références à l’insomnie sur Twitter en moyenne par minute.
  • 6,6 milliards de dollars est le coût de l’insomnie au Québec. En comparaison, le cancer coûte 14 milliards de dollars par année dans l’ensemble du Canada. 76 % des coûts de l’insomnie sont attribuables aux absences et à la perte de productivité au travail.
  • 12 % des insomniaques sont insatisfaits ou très insatisfaits de leur vie, contre 4 % chez ceux qui dorment sur leurs deux oreilles.
  • No 1 – Les Français sont les plus grands utilisateurs de somnifères au monde. Ces médicaments sont, avec les anxiolytiques, les plus vendus sur la planète.
  • 80 % des insomniaques sont rongés par l’anxiété, la peur, le stress.

Visitez l’installation

Du 5 mars au 6 avril 2014
Rotonde du rez-de-chaussée du pavillon Gérard-Morisset / Gratuit
RENSEIGNEMENTS (grand public) :
418 643-2150 ou 1 866 220-2150 / www.mnbaq.org

Pour tous les détails, cliquez ici.

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