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Vendredi cinéma : Circulation à Montréal

Vendredi cinéma : Circulation à Montréal

Vendredi cinéma : Circulation à Montréal

Réalisé en 1955 pour la série Sur le vif, ce court métrage documentaire nous invite à suivre le journaliste Gilles Laroche dans son reportage sur les bouchons de circulation à Montréal.

D’entrée de jeu, on se retrouve dans un taxi où un échange surréaliste et complètement loufoque (c’est voulu) a lieu entre le reporter et le chauffeur, un drôle de monsieur du nom de Gilles Pellerin. Pour régler le problème de la circulation trop dense à Montréal, ce dernier propose d’enlever tous les trottoirs, afin de « laisser plus d’espace aux voitures », et de changer l’édifice de la Sunlife, un des plus gros immeubles du centre-ville à l’époque, en un stationnement gigantesque à plusieurs étages. Loufoque, disais-je.

Nous arrivons ensuite à la mairie de Montréal où se trouvent les acteur principaux du film : le maire Jean Drapeau et Monsieur Campeau, soit le directeur-adjoint du service d’urbanisme et surintendant de la division du plan directeur de Montréal. À travers des échanges non fluides et un ton de conversation plus ou moins artificiel, les deux politiciens nous expliquent leur plan de match afin de réduire la densité de la circulation dans certaines régions de la métropole. On y voit des rues du Montréal des années 1950, avec le tramway qui passe au milieu, ainsi que de belles voitures d’époque.

Circulation à Montréal (1re partie) , Bernard Devlin, offert par l’Office national du film du Canada

En toute honnêteté, je suis tombée sur ce petit bijou de film un peu par hasard en cherchant un film en lien avec le Grand Prix de Montréal en juin dernier (il n’en existe pas sur ONF.ca). J’ai lu le nom du maire Jean Drapeau dans la description et j’ai immédiatement activé la visionneuse. Après tout, on parle de celui qui, en 26 ans de règne, a organisé l’Expo 67 et les Jeux Olympiques de Montréal et réalisé certains des plus grands chantiers que la ville n’ait jamais connus, comme le métro, la Place des Arts et la formation du club de baseball les Expos… On peut le critiquer comme on veut, chose est d’admettre que cet homme était un visionnaire aux idées de grandeur et un politicien fier de sa ville, qui a su mettre Montréal sur la map.

Bon cinéma!

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