Vendredi cinéma : spécial André Melançon
Vendredi cinéma : spécial André Melançon
J’ai vu le film La guerre des tuques d’André Melançon au moins une dizaine de fois lorsque j’étais jeune (et moins jeune).
Je connais toutes les répliques du film par cœur :
– « La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal. »
– « Les flans, les flans, c’est quoi ça les flans? »
– « T’as de la neige là. » « T’as un trou dans ta mitaine. »
– « Un p’tit souriiire. »
– « Comme ça tu veux pas jouer à guerre? »
– « Je pensais que les ennemis ça se parlaient pas. »
– « T’es rien qu’une coquerelle à poils, Luc Chicoine. »
– « Ça va paaaas?! »
En plus des paroles de la chanson de Nathalie Simard :
L’amour a pris son temps
À travers les vents de janvier.
À réchauffer l’hiver frileux.
Plaisir coupable.
La guerre des tuques aura été un film marquant pour les jeunes de ma génération. C’est encore avec des citations comme « Daniel Blanchette de Victoriaville » que l’on tisse des liens lors de nos soirées entre amis.
André Melançon est un cinéaste proche des jeunes depuis toujours. Avant d’avoir marqué notre imaginaire avec Bach et bottine (1986) et La grenouille et la baleine (1987 – à titre de scénariste) des Contes pour tous, il a aussi réalisé plusieurs films à l’ONF dans les années 1970 pour la série Toulmonde parle français.
En ce Vendredi cinéma, je vous invite à en visionner trois :
Court métrage de fiction qui met en scène une bande de garçons qui refusent de partager un secret avec des filles. Celles-ci auront vite fait de découvrir le pot aux roses et mèneront le bal à leur façon.
Les tacots, André Melançon, offert par l’Office national du film du Canada
« Les Oreilles » mène l’enquête
Court métrage de fiction racontant les aventures d’une bande de jeunes garçons ayant plus d’un tour dans leur sac.
« Les Oreilles » mène l’enquête, André Melançon, offert par l’Office national du film du Canada
Court métrage de fiction avec Gaston, un jeune garçon qui doit participer à un récital de violon en même temps que son équipe de hockey joue une importante partie.
Le violon de Gaston, André Melançon, offert par l’Office national du film du Canada
Pour en savoir plus sur la série Toulmonde parle français, lisez ce texte de notre analyste de collection Marc St-Pierre.
Bon vendredi… et bon cinéma!
