Vendredi cinéma – La gammick

Une suggestion de Gil Nault, designer Web d’ONF.ca

La gammick, Jacques Godbout, offert par l’Office national du film du Canada

Hash tag Gangstérisme québécois, arobase PatrimoinePQ.

«C’tait dur en ciel penché mais j’pense que j’ai réussi à prouver que les p’tits gars de Montréal sont aussi capables que n’importe qui.  On est pas des osti de nonos, on est capables» – Chico Tremblay

Intrigue policière, armes à feu, langage ordurier, «go-go girls topless», tapoche, pègre, garde-robe flamboyante, y’en a même qui vont parler de la moustache proto-dérision capilaire de Julien Poulin… Tout ce qui garantit la prospérité des Vendredi cinéma y est savamment rassemblé. Il ne te reste plus qu’à mettre patates sur table et à servir les rafraîchissements.

(Louis-José Houde te ferait remarquer la sculpture Chewbacca totem en bois à 64 min 37 sec ou le cinglant «Enlève-toi de d’là ma crotte» à 66 min 55 sec… Au fond, l’ensemble de ce qui est adressé à Rita – personnage interprété par Dorothée Berryman – n’est pas trop mal non plus…)

«Qu’est-ce qu’tu veux, moi j’tais là avec mon p’tit coat blanc, mes p’tits boutons chromés … J’tais pas toxon pour trois pommes.»

«Ces taupins-là des États … Y travaillaient vite.  Y’arrivaient le matin, Ils repartaient le soir pis y’avait deux troix cadavres.»

«On va pas se laisser refroidir la sauce icitte.»

Bon cinéma