Mini-leçon – La grande relance – Perceptions
Mini-leçon – La grande relance – Perceptions
Matières scolaires : Responsabilité citoyenne, questions environnementales, questions de société actuelles, écosystèmes et écologie
Âge recommandé : de 11 à 18 ans
La grande relance – Perceptions, Malcolm Sutherland, offert par l’Office national du film du Canada
Mots clés, sujets : Interconnexion, nature, environnement, vision du monde, relation, responsabilité
Question directrice : Quelle est notre place dans le monde ?
Synopsis éducatif : Dans le court métrage La grande relance – Perceptions, le généticien et environnementaliste David Suzuki nous invite à nous pencher sur notre place dans le monde. Il nous rappelle que nous ne sommes qu’une partie d’un univers complexe et prodigieux et que nos façons d’agir doivent changer de manière à refléter cette vision du monde.
Activité 1 : Dégager les idées principales
La grande relance – Perceptions, Malcolm Sutherland, offert par l’Office national du film du Canada
Première partie : Montrez aux élèves cette image qui apparaît à la 17e seconde du court métrage. Demandez-leur de s’imaginer en train d’habiter l’environnement représenté dans l’image. Accordez-leur ensuite deux minutes pour réfléchir aux questions suivantes sur les perceptions sensorielles :
- Que voyez-vous ?
- Que ressentez-vous ?
- Qu’entendez-vous ?
- Quelle odeur sentez-vous ?
Vous pourriez leur demander de mettre leurs réponses par écrit, et dans ce cas leur proposer un modèle : par exemple, quatre bulles, chacune contenant l’une des questions, disposées autour de l’image.
Accordez aux élèves deux minutes, puis demandez-leur de discuter de leurs réponses par équipes de deux ou de trois.
Invitez quelques équipes à faire part de leurs résultats devant la classe.
Notez leurs commentaires afin de pouvoir dégager les grandes lignes et vous y référer à la troisième partie de cette activité.
Deuxième partie : Dites maintenant aux élèves que cette image est tirée du court métrage qu’ils s’apprêtent à regarder et à étudier.
Demandez-leur : « Selon vous, quelle est l’idée principale ou quel est le thème central du film ? » Demandez-leur de justifier leur avis en se basant sur leurs réponses aux questions précédentes sur les perceptions sensorielles. Inscrivez les réponses de manière que toute la classe puisse les voir et pour pouvoir vous y référer plus tard.
Troisième partie : Indiquez aux élèves que vous allez présenter un extrait d’environ 10 secondes et leur demander ensuite s’ils ont changé d’avis quant à l’idée ou au sujet principal du film. Présentez l’extrait — le segment 0:17 à 0:26 — en commençant par l’image seulement (sans le son).
Demandez à nouveau aux élèves : « Selon vous, quelle est l’idée principale ou quel est le thème central du film ? » Recueillez quelques réponses, puis repassez le film pour vérifier s’ils peuvent justifier leur avis compte tenu de ce qu’ils voient. Inscrivez ces réponses de manière que toute la classe puisse les lire et comparez-les aux réponses de la deuxième partie.
Faites-leur part de la question directrice de la leçon : « Quelle est notre place dans le monde ? »
Dites-leur qu’en regardant le court métrage, ils vont réfléchir à cette question et essayer d’y répondre.
Résumé
Cette première activité est conçue pour vous permettre :
- de présenter les idées principales du court métrage en utilisant des concepts transférables à d’autres domaines d’études et à la vie des élèves au-delà de la salle de classe ;
- de sonder les connaissances préalables des élèves et les liens qu’ils font afin de savoir ce qu’ils pensent et de constituer une base sur laquelle ils pourront s’appuyer pour le reste de la leçon ;
- d’établir des liens, au besoin, avec votre sujet d’étude.
Activité 2 : Routine de réflexion — voir, penser, s’interroger
La grande relance – Perceptions, Malcolm Sutherland, offert par l’Office national du film du Canada
Regardez le court métrage en entier avec vos élèves deux fois. Avant de le regarder la première fois :
- Présentez-leur un bref résumé du court métrage (par exemple, le synopsis éducatif) pour les aider à comprendre et à s’y intéresser.
- Demandez-leur de chercher ou de donner la définition des mots qui pourraient être nouveaux, difficiles ou importants à connaître (par exemple, vision du monde, écocentrique, anthropocentrique).
- Expliquez-leur qu’ils utiliseront une routine de réflexion intitulée Je vois… Je pense… Je me demande… N’utilisez que Je vois… pour le premier visionnage.
Maintenant, regardez le court métrage, demandez-leur de répondre à la première partie de la routine de réflexion (Je vois…) et consignez leurs observations.
Options : Vous pouvez leur demander de faire l’exercice verbalement en classe, ou encore de noter individuellement leurs réponses d’abord et d’échanger ensuite avec un coéquipier ou une coéquipière, afin de développer leur réflexion et de leur faire comprendre que chacun peut avoir un point de vue différent. Vous pouvez faire toute la routine (Je vois… Je pense… Je me demande…) lors du premier visionnage et l’améliorer par un second visionnage.
Maintenant, regardez le film une deuxième fois. Les élèves peuvent ajouter d’autres réponses à Je vois… puis passer à Je pense… en expliquant ce qui se passe selon eux ou ce qu’ils pensent des observations qu’ils ont préalablement faites. Avec Je me demande…, vous amenez les élèves à s’interroger sur ce qu’ils ont observé, sur leurs réponses de l’activité 1 (le sujet principal) et enfin sur la question directrice, « Quelle est notre place dans le monde ? ».
Résumé
La routine de réflexion a pour but d’aider les élèves à faire des observations réfléchies et à étoffer leurs réponses aux questions de la leçon. Elle complète également ce que David Suzuki nous demande, à nous et à nos jeunes, de faire pour changer notre vision du monde et voir la nature comme un lieu d’émerveillement, de beauté et de découverte qui devrait susciter la gratitude et l’humilité.
Activité 3 : Rédaction rapide — un nouveau point de vue
La grande relance – Perceptions, Malcolm Sutherland, offert par l’Office national du film du Canada
Au début du court métrage, David Suzuki nous dit : « Selon moi, il est impérieux de redéfinir notre place dans le monde. » Demandez aux élèves ce qu’il entend par là, à leur avis.
Vers la fin du film, il explique cette idée plus en détail. Regardez à nouveau le film à partir de la deuxième minute jusqu’à la fin et demandez-leur d’enrichir leurs réponses en fonction de ce qu’il affirme. Ils peuvent également se servir d’éléments provenant d’autres parties du film.
Dans une discussion en classe ou en petits groupes, invitez-les à établir des liens et à ajouter des réponses en fonction :
- d’autres textes, sujets ou expériences sur lesquels vous vous êtes penchés en classe ;
- d’autres textes, chansons, films que les élèves ont lus, entendus ou vus ;
- de leurs propres expériences, y compris ce qu’ils vivent actuellement.
Les élèves doivent maintenant produire une rédaction rapide à la lumière de cette discussion. Montrez-leur l’image du film à la seconde 0:47 (nature détruite au bulldozer dans la pupille d’un œil) pour alimenter leurs idées.
Demandez-leur de rédiger deux très courts textes sur ce qui se passe dans l’image :
- l’un, du point de vue anthropocentrique (expliquez aux plus jeunes élèves que ce mot signifie « du point de vue d’une personne ») ;
- l’autre, du point de vue écocentrique (expliquez aux plus jeunes qu’ils peuvent choisir quelque chose dans l’image ou quelque chose en rapport avec la nature, par exemple les arbres, l’air, la terre, l’oiseau, la montagne).
Chaque texte peut comporter entre 15 et 50 mots. À vous de décider du nombre de mots selon le temps dont vous disposez, l’âge de vos élèves et leur capacité d’écriture. Il serait utile que vous donniez un exemple de chaque point de vue à vos élèves.
Résumé
Les élèves peuvent comparer ce qu’ils ont écrit pour déterminer si le point de vue d’une personne influe sur ses réponses. Expliquez que David Suzuki partage l’objectif de cette activité : il nous encourage à voir le monde d’un autre œil, à adopter une vision différente du monde selon laquelle nous nous intégrons harmonieusement à la nature et n’en sommes pas l’élément principal.
Pour conclure la leçon, vous pouvez demander aux élèves d’étoffer leur réponse à la question directrice, « Quelle est notre place dans le monde ? », en s’appuyant sur leur étude de la vidéo et sur ce que leur ont appris ces activités.
Passer à l’action : Expression multimédia
Demandez à vos élèves d’exprimer de manière créative leur réponse à la question de la leçon, « Quelle est notre place dans le monde ? », en utilisant au moins deux supports. Ils pourraient par exemple :
- dessiner ou peindre et inclure des mots clés du film dans un projet visuel ;
- créer un collage ou une série d’images et y ajouter une bande sonore ;
- rédiger un poème parlé et ajouter des images fixes extraites du film (ou similaires à celles-ci) ;
- créer une affiche infographique.
Tous ces projets peuvent être réalisés en personne ou en ligne. Vous pouvez choisir une autre possibilité qui correspond à la méthode d’apprentissage et d’évaluation que vous privilégiez ou sur laquelle vous aimeriez travailler avec vos élèves.
Si les élèves ont besoin d’idées, revoyez avec eux ce que dit David Suzuki à partir de la deuxième minute du film sur notre interconnexion, sur la nécessité de renouer avec les connaissances anciennes, de découvrir et de célébrer notre place au sein du monde. Vous pouvez demander aux élèves de faire des recherches sur les relations qu’entretiennent les Premières Nations, les Inuit et les Métis avec la nature. Ou de trouver des chansons, des images ou des textes issus d’autres traditions qui mettent également en évidence notre interconnexion avec l’environnement et notre responsabilité envers celui-ci.
Asif Aly Penwala enseigne à l’école secondaire. Mentor et professeur chevronné, il est titulaire d’une double maîtrise de la faculté d’éducation de l’Université de Londres. Il a enseigné et travaillé avec des enseignants et enseignantes de partout au Canada, ainsi qu’à l’étranger, notamment en France, à Madagascar, aux États-Unis, en Angleterre et au Tadjikistan. Il a également œuvré au développement communautaire auprès de personnes immigrantes ou réfugiées.
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