Les océans, plus fragiles que jamais
Pour souligner la Journée mondiale de l’océan (8 juin) ainsi qu’en complément au programme éducatif l’École de l’Océan d’ONF Éducation, nous vous proposons cinq films qui rendent compte à la fois de la beauté et de la fragilité des océans.
Îlot (2003) de Nicolas Brault
Ce conte fantaisiste dépeint un univers surréaliste où les baleines tombent du ciel. Les animations du réalisateur ont été dessinées sur une tablette graphique, alors qu’il était à bord du Sedna IV. Par l’entremise du réalisme magique, un courant bien représenté en littérature comme au cinéma, ce court métrage d’animation lance un appel à la prudence.
Îlot, Nicolas Brault, offert par l’Office national du film du Canada
Du grand large aux Grands Lacs (1982) de Jacques-Yves Cousteau et Jacques Gagné
Lors de ses nombreuses explorations, le célèbre navigateur Jacques-Yves Cousteau a vu beaucoup de terres et d’étendues d’eau. Dans ce long métrage documentaire, il suit, 400 ans plus tard, les traces de Jacques Cartier. À l’époque, l’équipe d’explorateurs européens a découvert un tout nouveau continent. Cousteau souligne les changements de l’habitat aquatique causés par la présence humaine depuis cette fabuleuse découverte.
Du grand large aux Grands Lacs , Jacques Gagné et Jacques-Yves Cousteau, offert par l’Office national du film du Canada
La baleine et le corbeau (2019) de Mirjam Leuze
Ce documentaire met en relief les nombreux enjeux qui ont poussé les scientifiques, la Première Nation Gitga’at et le gouvernement de la Colombie-Britannique à s’engager dans un conflit complexe. Alors que la population de la forêt pluviale du Grand Ours lutte pour protéger son territoire contre la pression et les promesses de l’industrie gazière, les êtres innombrables qui habitent cette région se trouvent pris en otages.
La baleine et le corbeau, Mirjam Leuze, offert par l’Office national du film du Canada
Le bouffe-pétrole (1982) de Denis Poulin
Une équipe de scientifiques a inventé un organisme pour gober la pollution pétrolière qui envahit les océans. Au fil du temps, cet être vivant prend de la force et cherche toujours de plus en plus de pétrole à avaler. Sous le couvert de la fiction, ce court métrage est un amalgame d’images d’animation et d’extraits d’archives.
Le bouffe-pétrole, Denis Poulin, offert par l’Office national du film du Canada
Pour la suite du monde (1962) de Michel Brault et Pierre Perrault
Ce chef-d’œuvre du cinéma direct, dont la réputation n’est plus à faire, incarne encore aujourd’hui un modèle. Planté dans le décor enchanteur de l’île aux Coudres, le documentaire met en lumière les habitants de l’endroit et la légendaire pêche au marsouin. Le travail de ces pêcheurs, qui vivent au rythme des marées et de la lune, est filmé de façon magistrale par les deux réalisateurs.
Pour la suite du monde, Pierre Perrault et Michel Brault, offert par l’Office national du film du Canada