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Une minute avec Marc Bertrand

Une minute avec Marc Bertrand

Une minute avec Marc Bertrand

Nous avons récemment mis en ligne l’intégrale (en deux volumes) de la très populaire série Une minute de science s.v.p.! que voici:

Tadadam !

Alors que mes collègues étaient rivés à leurs écrans, tout guillerets à la perspective d’enfin comprendre pourquoi la glace glisse ou comment est produit le vent, je suis allée m’asseoir avec le concepteur de la série, Marc Bertrand, pour discuter de la genèse de ces capsules et de ce qui l’occupe en ce moment. Entretien.

Marc qui est producteur au programme français, se souvient avec beaucoup de plaisir de la production des « minutes de sciences ». C’était son premier boulot à l’ONF, et on lui avait attribué un mandat clair, articulé autour de trois pôles : science, piétage d’archive et animation. Le public cible ? Les jeunes de 9 à 12 ans.

Que vous ayez visionné une seule capsule ou la collection entière, vous aurez vite compris que Marc et son équipe avait relevé le défi haut la main.

Les capsules, humoristiques et distrayantes, réussissent à remplir la promesse annoncée par le titre : décrire et illustrer un phénomène scientifique en soixante secondes chrono.

« C’est quand même quelque chose, » s’exclame Marc. « Il y a une fierté dans le fait de pouvoir dire qu’on a réussi à expliquer l’électricité en une minute. C’est pas long, une minute! »

Il faut dire que Marc Bertrand s’était entouré d’une équipe gagnante. De Marc Labrèche, qui assure la narration de quelques épisodes, à Claude Cloutier (Isabelle au bois dormant, La tranchée) qui en illustre quelques autres, c’est toute une joyeuse bande de créateurs qui a œuvré au projet durant les quelques années qu’ont duré sa production.

La série Une minute de science s.v.p.! a connu un succès mondial et a été adapté en plusieurs langues. Au Québec, la popularité des capsules a inspiré Marc Bertrand à produire un site Web éducatif connexe, La Mission, qui a lui-même remporté plusieurs prix prestigieux et créé un grand engouement auprès des jeunes.

Selon Marc, c’est la grande liberté créative dont il a joui qui a largement contribué à ces succès.

Comme il n’était pas dans l’obligation de suivre un programme pédagogique particulier, son équipe et lui avaient le choix des thèmes qu’ils souhaitaient aborder.

« Vous remarquerez que la majorité des capsules portent sur des phénomènes physiques, au dépend de la biologie, par exemple. On a fait ces choix-là parce que la physique c’est ce qu’il y a de plus stable, dit Marc. Il y a vraiment peu de chances que de nouvelles découvertes remettent en cause le principe d’Archimède. »

Un autre facteur de succès a été la grande qualité de l’offre visuelle. D’une part, Marc avait accès à des animateurs hors pair, qui travaillaient déjà à l’ONF et acceptaient de se faire embrigader, entre deux gros projets, à illustrer une ou deux capsules.

D’autre part, l’équipe avait accès à des quantités faramineuses d’images et de piétage d’archives de l’ONF.

« Une chose qui était très importante pour nous durant la production était de nous assurer qu’on ne faisait pas passer les archives de l’ONF pour des vieilleries, explique Marc. C’est pourquoi nous avons pris la décision consciente d’utiliser l’animation pour les passages sérieux, et les archives pour les segments plus loufoques. »

Bonne nouvelle pour les amateurs : Marc Bertrand travaille ces jours-ci à un nouveau projet de capsules de vulgarisation scientifique pour les 9-12 ans.

On m’a fait promettre de tenir ma langue, mais je peux pour l’instant révéler qu’il s’agit d’une série sur le  fonctionnement du cerveau « comme ce qui se passe dans la tête quand on tombe amoureux, par exemple », lance Marc.

« La ligne directrice c’est que si on a donné à quelqu’un l’envie d’en savoir plus sur un phénomène après avoir vu une capsule; on a gagné », me dit-il.

« Et si on s’amuse en même temps, c’est encore mieux. Ce que je voulais c’est que si Une minute de science s.v.p.! était utilisé à l’école, ce serait pas pour le cours obligatoire du mardi matin, conclue Marc, « mais plutôt l’activité libre du vendredi après-midi. »

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