Trois films pour mieux comprendre la trisomie 21
Récemment, le Canada s’est joint à un mouvement lancé aux États-Unis et qui invite les citoyens à se faire tatouer trois chevrons représentant les trois chromosomes 21, afin de vaincre les préjugés qui entourent cette anomalie génétique. Voici trois films de l’ONF qui traitent avec délicatesse de la trisomie 21.
Arjuna, de Sylvie Van Brabant (1999)
Voici l’histoire exceptionnelle d’Arjuna, un garçon qui a réussi à déjouer les pires diagnostics de ses médecins. Avec l’aide et l’amour de sa famille, ainsi que l’accompagnement de divers intervenants, Arjuna peint et met en images sa vie. Il a même eu l’occasion de voir quelques-unes de ses toiles exposées lors d’un événement regroupant des artistes handicapés en Californie, le Art and Soul Festival. La réalisatrice, Sylvie Van Brabant, est une amie de la famille depuis une vingtaine d’années, et elle a su montrer l’histoire d’Arjuna avec respect et sensibilité.
Arjuna, Sylvie Van Brabant, offert par l’Office national du film du Canada
En laçant mes souliers, de Shira Avni (2009)
Avec un regard lucide et tendre, ce film met en lumière le talent de quatre personnes souffrant de trisomie 21. À l’écran, leurs dessins, leurs peintures et leurs propos prennent littéralement vie sous nos yeux. On peut ainsi voir tout leur potentiel et toute leur créativité. Chacun à leur façon, Daninah, Katherine, Matthew et Petra se dévoilent à nous en s’exprimant sur leurs vies et sur les différentes expériences qu’ils ont vécues.
En laçant mes souliers, Shira Avni, offert par l’Office national du film du Canada
Le poème de Petra, de Shira Avni (2012)
Petra Tolley, une artiste torontoise atteinte de trisomie 21, livre un poème de son cru sur la façon dont elle vit ses expériences. Adaptés à l’écran par la réalisatrice Shira Avni, les mots de Petra sont animés et accompagnés de dessins. À première vue ludique et naïf, le ton du film s’apparente plutôt à un cri du cœur senti et délicat. Une façon originale et sensible de montrer la pression que ressent une personne qui se sait différente des autres.
Le poème de Petra, Shira Avni, offert par l’Office national du film du Canada