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#monONF : Pourquoi j’adore le film J’aime les filles

#monONF : Pourquoi j’adore le film J’aime les filles

#monONF : Pourquoi j’adore le film J’aime les filles

Avril 2018 : je viens tout juste de terminer la réalisation d’un documentaire animé pour la fin de mon baccalauréat.

J’ai passé huit mois à me questionner sur les dynamiques de pouvoir dans le documentaire et la responsabilité du ou de la documentariste quant à la représentation de son sujet. J’aime les filles, court métrage d’animation de Diane Obomsawin, est alors tombé dans mon fil d’actualité Facebook comme du chocolat pendant une rage de sucre.

#monONF | L’été dernier, nous vous avons lancé un appel de textes. Vous avez été nombreux à nous témoigner votre attachement aux œuvres de l’ONF! Voici le billet d’Odile Dion-Achim.

Il regroupe en effet un nombre assez impressionnant de mes thèmes préférés : les filles, l’amour, le cinéma d’animation… et les personnages avec des têtes d’animaux.

Sur un ton tantôt léger et humoristique, tantôt doux-amer, le film rassemble des témoignages de femmes sur leurs premières amours avec d’autres femmes. Il s’agit d’une suite de portraits animés qui retrace l’expérience de leur homosexualité à l’enfance et à l’âge adulte.

La cinéaste s’inspire alors de la façon dont elles s’expriment en entrevue, des comparaisons qu’elles utilisent et des détails qu’elles mettent en avant pour donner leurs caractéristiques aux personnages à l’écran.

J’aime les filles, de Diane Obomsawin

La plupart des témoignages retenus confrontent la pureté d’un amour naissant à la lourdeur d’un secret qui peut avoir des conséquences malheureuses s’il en vient à être découvert. Cependant, on y retrouve également la résistance de ces personnes à une société qui choisit d’ignorer ou qui voit d’un mauvais œil leur orientation sexuelle.

Je me suis sentie vivement interpellée par le court métrage d’Obomsawin, puisque la représentation des femmes queer dans les médias et le travail des femmes dans l’industrie cinématographique sont deux enjeux qui font partie intégrante de ma pratique artistique.

Ils sont aussi extrêmement d’actualité : les discours de la dernière cérémonie des Oscars, par exemple, soulignaient le rayonnement du talent féminin dans le milieu.

Je pense que le grand public a besoin d’être plus exposé à des réalités différentes au cinéma pour que, justement, elles ne soient plus considérées comme différentes de la norme, mais comme des réalités qui y sont incluses.

Ainsi, sans être moralisateur, J’aime les filles offre une perspective rafraîchissante sur les amours de jeunesse et la découverte de soi.

Par Odile Dion-Achim


Regardez J’aime les filles :

J'aime les filles, Diane Obomsawin, offert par l'Office national du film du Canada

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