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L’histoire du Canada en 10 films

L’histoire du Canada en 10 films

L’histoire du Canada en 10 films

Après 148 ans, le Canada a une histoire incroyablement riche et fascinante. Bien entendu, vous pouvez découvrir les moments forts de cette histoire en consultant les archives de l’ONF. Pour célébrer la fête du Canada, faisons un petit voyage dans le temps et apprenons-en un peu plus sur l’histoire de notre pays, en suivant ces dix films de l’ONF.

AVERTISSEMENT : bien que ces documentaires racontent l’histoire avec précision, je ne conseille pas aux étudiants procrastinateurs de les utiliser pour rédiger leurs travaux. Toutefois, si vous le faites, j’aimerais bien savoir quelle note vous avez obtenue.

Commençons par le tout début (malheureusement, il ne s’agit pas d’un documentaire original de l’ONF).

Cette Minute du Patrimoine, si elle est un peu loufoque, résume assez bien les événements, tel qu’ils sont survenus.  En 1534, Jacques Cartier vogue par inadvertance dans le fleuve Saint-Laurent, croyant suivre une route vers l’Asie. Il devient ainsi, sans le savoir, le premier Européen à mettre les pieds en sol canadien. Pendant ce voyage, Cartier est guidé par les fils du chef Donnacona jusqu’à leur canada, le mot iroquois signifiant village, ce qui pousse Cartier et ses hommes à croire que cette terre s’appelle Canada.

La traite des fourrures

Traces d'une histoire oubliée, Lara Fitzgerald, offert par l'Office national du film du Canada

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi le castor est l’animal emblématique du Canada?

Pendant près de 250 ans, le commerce des fourrures a été le pilier économique du Canada. Au début du 17e siècle, les chapeaux doublés de peau castor étaient l’accessoire le plus à la mode en Europe. Cette tendance a poussé des milliers et des milliers de chômeurs français à immigrer dans les colonies pour devenir trappeurs. On devrait probablement remercier le castor pour le développement religieux, économique et géographique des colonies au Canada, car c’est la rivalité qui a poussé les trappeurs à étendre le territoire et à créer des liens économiques avec les Autochtones qui vivaient sur ces terres. Lorsque l’Angleterre a décidé qu’elle voulait aussi prendre part à la traite des fourrures, elle a créé la plus vieille personne morale du Canada, un petit magasin familial appelé la Compagnie de la Baie d’Hudson.

La guerre de Sept Ans

Le sort de l'Amérique, Jacques Godbout, offert par l'Office national du film du Canada

En 1756, dans une vraie lutte de superpuissances, la France et la Grande-Bretagne entrent dans ce qui sera le premier conflit à s’étendre sur toute la planète, de l’Europe à l’Amérique du Nord française, jusqu’aux Indes britanniques. Deux des figures historiques les plus célèbres de la guerre de Sept Ans, le commandant en chef britannique James Wolfe et le commandant français Louis-Joseph de Montcalm, se sont affrontées lors de la Bataille des Plaines d’Abraham, un moment charnière de la Guerre; ils mourront tous les deux à moins d’une journée d’intervalle. Quelques années plus tard, la France et la Grande-Bretagne signent le Traité de Paris, mettant fin aux hostilités et faisant officiellement du Canada une colonie britannique.

La Confédération

Alexander Galt – L'Idéaliste impénitent, Julian Biggs, offert par l'Office national du film du Canada

Le 1er juillet 1867, le Dominion du Canada voyait enfin le jour, unissant l’Ontario, du Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, avec à leur tête le très honorable Sir John A Macdonald, leur premier ministre. Macdonald, un des Pères de la Confédération, jouera le rôle de premier ministre pendant dix-neuf ans : durant cette période naîtra le Chemin de fer Canadien Pacifique Limitée, le premier chemin de fer transcontinental au Canada.

Les peuples autochtones 

Nous n'étions que des enfants…, Tim Wolochatiuk, offert par l'Office national du film du Canada

Les peuples autochtones ont contribué à façonner le Canada d’aujourd’hui, que ce soit en prêtant main forte au commerce des fourrures, ou en aidant les soldats canadiens à brûler la Maison Blanche. Nous ne serions littéralement pas la nation que nous sommes aujourd’hui sans leur contribution, leur sagesse et leur force. Malheureusement, le bilan du Canada envers les peuples autochtones n’est pas très reluisant. En 1885, le politicien canadien et Métis Louis Riel a été pendu pour haute trahison en raison de son implication dans la Rébellion du Nord-Ouest: un soulèvement militaire infructueux organisé par les Métis pour revendiquer leurs droits, leur terre et leur culture.

Un siècle plus tard, à la demande du gouvernement du Canada, plus de 150 000 enfants autochtones ont été expulsés de leurs familles et placés dans des pensionnats. Forcés de suivre un programme d’éducation chrétienne stricte, ils ont été dépossédé de leur langue et de leur patrimoinse. En 2008, le Premier ministre Stephen Harper a présenté des excuses officielles au nom du gouvernement canadien pour la violence subie par les Autochtones dans le système des pensionnats.

Première Guerre mondiale

Entre les lignes, Claude Guilmain, offert par l'Office national du film du Canada

Le 28 juin 1914, Franz Ferdinand (non, pas le groupe de musique) est assassiné en Bosnie par un extrémiste serbe, poussant les Empires centraux, soit l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, à déclarer la guerre aux Forces de la Triple-Entente, la Grande-Bretagne, la France, la Serbie, la Russie et l’Italie. À titre de colonie britannique, le Canada participe officiellement à la Grande Guerre, une guerre si sanglante que notre pays y perdit 65 000 hommes en quatre ans. Durant la guerre, un médecin canadien du nom de John McCrae a écrit « Au champ d’honneur », un poème de guerre qui deviendra par la suite une ode internationale à la commémoration des conflits militaires.

Les droits des femmes

Statu quo? Le combat inachevé du féminisme au Canada, Karen Cho, offert par l'Office national du film du Canada

Lorsque madame Banks chantait « Sister Suffragette », elle parlait de l’égalité des droits pour les femmes, et plus particulièrement du droit de vote qui leur était encore refusé. En 1918, les femmes ont obtenu le droit de voter durant les élections fédérales. Toutefois, elles ne pouvaient toujours pas être nommées au Sénat, car, fait amusant, la Cour suprême avait déclaré que les femmes n’étaient pas considérées comme des personnes. Heureusement, l’histoire s’est montrée plus tendre envers les femmes, particulièrement dans le dossier du droit à l’avortement. En effet, en 1988, la Cour suprême, qui admettait maintenant le statut de personne aux femmes,  a reconnu le droit génésique de celles-ci.

Deuxième Guerre mondiale

Propagande téméraire, Robert Lower, offert par l'Office national du film du Canada

Si vous avez mis les pieds dans un cinéma à un moment donné au cours des vingt dernières années, il est probable que vous soyez tombé sur un film dont l’intrigue se passe durant la Deuxième Guerre mondiale. En 1939, Adolph Hitler a envahi la Pologne, déclenchant une réaction en chaîne qui a plongé le monde dans une nouvelle guerre, seulement 21 ans après le désastre politique et économique qu’a été la Première Guerre mondiale. Le 6 juin 1944, les forces alliées prennent d’assaut les plages de Normandie dans le cadre de ce qui devint une des victoires les plus importantes de la guerre; les soldats canadiens réussissent pour leur part à saisir la plage Juno. Moins d’un an plus tard, le 7 mai 1945, les forces de l’Axe capitulent, annonçant la fin de la guerre.

Expo 67

Objectif : Expo 67, William Brind, offert par l'Office national du film du Canada

C’est le temps de célébrer!

En 1967, le Canada souligne son centenaire en accueillant une Exposition universelle à Montréal. L’exposition porte le thème de Terre des Hommes et réunit 62 pays, hébergés dans 90 pavillons. Des centaines de milliers de personnes participent aux célébrations durant les six mois que dure l’exposition, totalisant un nombre record de visiteurs, soit environ 50 millions de personnes.

Durant l’Expo 67, Roman Kroitor, Colin Low et Hugh O’Connor ont projeté leur film Dans le labyrinthe en format 35 mm et 70 mm simultanément, une technique cinématographique qui était encore inconnue à l’époque.

Aujourd’hui, nous appelons cette technique IMAX.

La crise d’octobre

Les événements d'octobre 1970 , Robin Spry, offert par l'Office national du film du Canada

Parfois, la vie ressemble à un épisode de 24. En octobre 1970, le Front de libération du Québec (FLQ), un groupe séparatiste paramilitaire, enlève le commissaire commercial britannique James Cross et assassine le ministre du Travail québécois Pierre Laporte. Le premier ministre Pierre Elliot Trudeau est forcé d’invoquer la Loi sur les mesures de guerre, une loi très semblable au Patriot Act, aux États-Unis, qui suspend temporairement les libertés civiles et le droit d’habeas corpus pour tous les citoyens canadiens.

Pour mieux comprendre l’importance de cette crise, il faut comprendre que la Loi sur les mesures de guerre n’a été invoquée qu’à deux reprises dans toute l’histoire du Canada, durant les Première et Deuxième Guerres mondiales.

La Constitution

Les champions : surprenantes destinées, Donald Brittain, offert par l'Office national du film du Canada

Comme tout adolescent mordu par une araignée radioactive le sait, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Dans le cas du Canada, ces grandes responsabilités sont devenues la Constitution. Le 17 avril 1982, 219 ans après que le Canada ait été déclaré colonie britannique, la reine Elizabeth a promulgué la Constitution canadienne, libérant ainsi le Canada de l’autorité politique britannique et déclarant officiellement l’indépendance du Canada.

La Constitution canadienne contient la Charte canadienne des droits et libertés, les lois qui régissent les droits civils de tout citoyen canadien et qui garantissent la liberté de religion et d’expression, ce qui nous permet de faire, avec une grande fierté, quelque chose comme ceci :

http://www.onf.ca/film/william_shatner_chante_o_canada/

Joyeuse fête du Canada à tous!

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  1. Pour avoir travaillé à Radio-Canada Montréal dans les années 1960, je n’ai jamais mangé à une cafétéria comme le mentionne M. Gérard Pelletier, pour une rencontre entre Trudeau et Lévesque. Il ya avait tout au plus un petit comptoir à sandwich et café etc. au sous-sol.

    — LOUIS-CHARLES,
    1. Merci d’avoir partagé cette anecdote avec nous, Louis-Charles 🙂

      — Emilie Nguyen,

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