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Rendre visible l’invisible | Rencontrez l’équipe gagnante!

Rendre visible l’invisible | Rencontrez l’équipe gagnante!

Rendre visible l’invisible | Rencontrez l’équipe gagnante!

Faites connaissance avec l’équipe derrière la proposition d’œuvre interactive pour l’espace public retenue par l’Office national du film (ONF) et le Partenariat du Quartier des spectacles et suivez-la tout au long de l’aventure Rendre visible l’invisible, de la conception à l’inauguration en 2017 dans le Quartier des spectacles.

Une idée inspirée par la tragédie

Au lendemain des attentats de novembre 2015 à Paris, le réalisateur multimédia Sylvain Dumais s’interroge, avec inquiétude et tristesse, sur le futur du monde qu’il lèguera à ses enfants. Pourront-ils voyager aussi librement que lui? Auront-ils la chance de s’ouvrir au monde qui les entoure? Au fil de ses réflexions concernant l’influence des attentats terroristes sur le quotidien, de la peur qui divise à la surveillance de plus en plus intense qu’exercent les autorités sur les citoyens, Sylvain trouve l’inspiration pour ce qui deviendra l’idée gagnante de Rendre visible l’invisible.

Il recrute Jonathan Belisle, entrepreneur Web, réalisateur interactif, scénariste, technologue et professeur; Marianne Prairie, auteure, recherchiste, coordonnatrice et conceptrice éditoriale et Franck Desvernes, programmeur, directeur technique, concepteur-scénariste et réalisateur. Ensemble, ils élaborent le concept d’une œuvre interactive qui s’inspire des technologies de surveillance que l’on trouve dans l’espace public et les combinent à des installations son et lumière.

Dans cette approche artistique, l’équipe multidisciplinaire voit une réponse poétique à l’ambiance de deuil qui règne depuis la tragédie ainsi qu’à l’inévitable multiplication des initiatives de surveillance qu’elle engendrera. Plutôt qu’une simple conséquence d’une société où la vie privée perd du terrain, elle espère en faire un outil de promotion de l’empathie et de l’ouverture sur l’autre, dans un monde où la peur de plus en plus présente pousse trop souvent les gens à se refermer sur eux-mêmes.

Au cours des prochaines semaines, le collectif multidisciplinaire entamera la phase de création et de développement de son ambitieux projet visant à reprendre le contrôle des technologies de surveillance et de collecte d’informations personnelles pour en faire une installation artistique interactive aussi amusante que réflexive.

Suivez l’évolution du projet en vous inscrivant à son infolettre et en suivant le mot-clic #visibleinvisible sur les médias sociaux.

Ils et elles ont dit :

Sylvain Dumais

J’espère créer une œuvre d’art publique, accessible à un large public, qui suscitera un questionnement profond de notre rapport à l’autre, à l’inconnu et, je l’espère, provoquera des rencontres, des discussions et des interrogations.
— Sylvain Dumais

Marianne Prairie

J’espère provoquer une double prise de conscience, soit, dans un premier temps, qu’on sous-estime clairement la puissance des technologies de surveillance et de l’information qui est collectée à notre sujet dans l’espace public et, dans un deuxième temps, que l’empathie envers l’autre doit l’emporter sur la méfiance.
— Marianne Prairie

Jonathan Belisle

Je désire étudier les effets de la surveillance sur les humains et explorer les limites de la curiosité. Quelles seront les répercussions de cette surveillance numérique de tous les instants sur nos rapports sociaux?
— Jonathan Belisle

Franck Desvernes 2

L’objectif, c’est d’arriver à susciter une émotion positive tout en éveillant la conscience des passants sur un enjeu sociétal. Notre défi sera de mettre en place un dispositif rassurant pour transmettre un message qui peut être angoissant – les effets de la surveillance – en utilisant les technologies de façon positive et ludique.
– Franck Desvernes

Image d’en-tête, de g. à d. : Franck Desvernes, Sylvain Dumais, Marianne Prairie et Jonathan Belisle. 

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