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Décès de l’imitateur Jean-Guy Moreau

Décès de l’imitateur Jean-Guy Moreau

Décès de l’imitateur Jean-Guy Moreau

Avant André-Philippe Gagnon, Claudine Mercier et Pierre Verville, il a eu Jean-Guy Moreau.

Né à Montréal le 29 octobre 1943, l’humoriste et imitateur s’est éteint la nuit dernière à l’âge de 69 ans.

Dans un communiqué, ses trois enfants, Antoine, Sophie et Véronique Moreau, ont indiqué que leur célèbre père était décédé à la levée du jour et ont ajouté que :

S’il quitte la scène du théâtre de notre quotidien, c’est pour un show plus gros!

Une belle manière de lever son chapeau à celui qui a marqué le monde des variétés en empruntant la voix et les manies de plusieurs personnalités publiques, dont le mime Marcel Marceau, en début de carrière, et les chanteurs populaires Georges Brassens, Jacques Brel et Gilles Vigneault, pour ne nommer que ceux-là.

Jean-Guy Moreau avait aussi un faible pour les politiciens. Au cours de sa carrière, il en a imité plusieurs, dont Jean Drapeau, Pierre Elliott Trudeau et René Lévesque. Vers la fin des années 1970, juste avant le référendum de 1980, il a d’ailleurs organisé, avec la complicité du cinéaste Michael Rubbo, une fausse conférence de presse à Toronto et dupé toute une cohorte de journalistes en reprenant son fameux rôle de René Lévesque, ce qui a donné le film Yes or No, Jean-Guy Moreau.

L’imitateur a également fait plusieurs narrations au cours de sa carrière. À l’ONF, il a prêté sa voix à Alias Will James, à Un cheval à toute vapeur ainsi qu’à plusieurs extraits de la série jeunesse Une minute de science, s.v.p.! : L’électricité, Les explosifs, Le frigo, Nos amis les atomes, Le rayonnement électromagnétique et Le téléphone.

Alias Will James , Jacques Godbout, offert par l'Office national du film du Canada

Un cheval à toute vapeur, Kaj Pindal, offert par l'Office national du film du Canada

Moreau a été tour à tour chanteur, animateur radio et comédien. Il a même tenu un rôle dans la comédie IXE-13 de Jacques Godbout. C’est plus de 50 ans de carrière qu’il nous laisse en héritage.

Aujourd’hui, nous saluons ensembles son départ et nous envoyons tous nos vœux les plus sincères à ses enfants et à ses proches.

 

 

 

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  1. Ce n’était pas un ami à proprement parler, mais un bon copain. En fait, Il était ami avec un des mes meilleurs amis: François Dompierre. Si fait que Jean-Guy a de tout temps fait partie de mon entourage. Mais c’est professionnellement que je l’ai le plus fréquenté. Jean-Guy faisait et aimait la pub. Mais la bonne. Il était plein d’idées, plein de trouvailles. C’est normal, la pub c’est en quelque sorte une imitation d’une société un peu irréelle. Une anecdote qui m’a marqué, Jean-Guy animait des galas de pub, ainsi pour le Mondial de la pub francophone, dont j’étais l’un des organisateurs, nous cherchions une idée d’ouverture. Grâce à la complicité de Dompierre et Marcel St-Germain (sans doute), il avait accepté – en 1987 je crois – et eut l’idée de venir bénir (en joke) les participants de toute la francophonie publicitaire. En coulisse, nous faisions croire à tout le monde que le Québec était très resté ancré dans les traditions chrétiennes et que les curés bénissaient les congrès internationaux, tout comme les Anglais portaient un toast à Sa Majesté. Jean-Guy ajouta à la chose l’idée d’emprunter la voix du cardinal Léger (ce qu’il maîtrisait à la perfection). Les Québécois dans la salle se mordaient les joues, puis éclatèrent de rire et les autres se demandaient bien ce qui arrivaient. À la fin de son speech ce fut un tonnerre d’applaudissement. Le congrès était lancé dans la bonne humeur et la fraternité francophone. Après chaque fois qu’on se voyait, nous nous rappelions cet épisode avec la complicité de gamins se souvenant de leurs mauvais tours. Quel bonheur et quelle finesse d’esprit. Mais ce qui me frappait le plus chez lui, c’était sa grande générosité. Il ne portait jamais de jugement et contribuait de tout son talent à ce que vous vouliez réaliser.
    RIP Jean-Guy. Mes condoléances vont à ta famille d’abord et à ceux et celles, très nombreux, à qui tu vas cruellement manquer. JJS

    — Jean-Jacques Stréliski,

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