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Retour sur le lancement du coffret <em><strong>Unikkausivut : transmettre nos histoires</strong></em> – 3e partie

Retour sur le lancement du coffret Unikkausivut : transmettre nos histoires – 3e partie

Retour sur le lancement du coffret Unikkausivut : transmettre nos histoires – 3e partie

Récemment, par une magnifique soirée d’automne à Ottawa, des centaines de personnes de partout au pays se sont rassemblées au Musée des beaux-arts du Canada à l’occasion du lancement d’Unikkausivut : transmettre nos histoires. Nous aimerions vous en présenter quelques-unes…

J’attrape Valerie Kogvek au vol alors qu’elle sort à peine de scène, les joues roses d’avoir chanté et dansé. Valerie, 21 ans, appartient à une troupe de danse du  Nunavut Sivuniksavut Training Program, qui a présenté un spectacle à l’occasion du lancement d’Unikkausivut : transmettre nos histoires.

Nunavut Sivuniksavut est un programme de huit mois offert à Ottawa. Ce programme très particulier donne aux jeunes Inuit de tout le Nunavut la possibilité d’acquérir des connaissances sur leur histoire, leur culture et leur langue, et les prépare aux études supérieures et au marché du travail. Valerie y participe depuis septembre. Elle a notamment pour objectif de parler couramment l’inuktitut.

« J’adorerais apprendre ma langue », dit-elle. Elle n’a pas eu cette possibilité durant son enfance. C’est ma grand-mère qui m’a élevée et elle ne me parlait que l’anglais. » Mais Valerie n’en veut pas à sa grand-mère de ne pas lui avoir appris  l’inuktitut et reconnaît qu’à cette époque, cet exercice ne l’intéressait pas. Mais les choses ont changé. « À présent, je me sens coupable de ne pas avoir fait plus d’efforts lorsque j’étais enfant », déplore-t-elle.

Aujourd’hui, Valerie a des amis qui ne parlent pratiquement que l’inuktitut. Et elle souhaite participer à la conversation.

Lorsque je lui demande si les films d’Unikkausivut lui faciliteront l’apprentissage de sa langue, elle me répond avec enthousiasme qu’ils l’aideront énormément.

Une fois terminé le programme d’Ottawa, Valerie aimerait entreprendre des études de géologie en Colombie-Britannique. Elle m’explique qu’en sixième année, elle est tombée amoureuse des pierres. Devenir géologue lui permettra en outre de rentrer au Nunavut et d’y travailler dans le secteur en croissance de l’industrie minière. « Cela fait partie de notre Nord d’aujourd’hui », conclut-elle.

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Visionnez les films de la sélection Unikkausivut sur ONF.ca

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À propos d’Elizabeth Robertson, collaboratrice invitée

La principale occupation d’Elizabeth? C’est CBC Radio. Elle adore jouer avec les ondes sonores et a contribué à toutes les émissions d’actualités présentées au Québec. À l’heure actuelle, elle est d’ailleurs productrice adjointe de l’émission-réseau C’est la vie, dans laquelle elle se plaît à réaliser des documentaires et à poser des tas de questions. Vous l’aurez peut-être également entendue dans deux autres excellentes émissions, soit Dispatches et Tapestry. Elizabeth s’est vu décerner une médaille de bronze au New York Festival International Radio Awards de cette année pour la narration de son documentaire Malcolm. Elle se passionne depuis toujours pour le travail de l’ONF.

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