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Le retour des Nordiques

Le retour des Nordiques

Le retour des Nordiques

Le retour des Nordiques, vous y croyez? L’annonce officielle d’une entente scellée entre Québécor et la Ville de Québec pour la gestion du futur amphithéâtre, la rumeur émanant d’un journaliste sportif bien informé voulant que l’organisation des Coyotes de Phoenix ait signifié à ses jeunes joueurs d’apprendre le français, semblent laisser croire que le retour des Nordiques à Québec est imminent. De quoi réjouir les amateurs de hockey, en général, et les nostalgiques de la bonne vieille rivalité Canadiens-Nordiques des années 1980, en particulier.

En attendant ce retour tant espéré, nous vous proposons aujourd’hui à la une d’ONF.ca Un travail comme les autres; un film de 1972 qui retrace l’arrivée des Nordiques de Québec dans la défunte Association mondiale de hockey (AMH). Nous faisons la rencontre de quelques joueurs de l’équipe et surtout de leur premier entraîneur, l’idole de tout un peuple, le numéro 9, Maurice Richard. Il s’agit de la version française de Just Another Job, un film qui jusqu’ici n’avait jamais été traduit en français. Nous vous l’offrons en primeur sur ONF.ca.

Un travail comme les autres, Pierre Letarte, offert par l'Office national du film du Canada

Just Another Job (Un travail comme les autres) fait partie d’une série de films, intitulée Adieu Alouette, présentée sur les ondes de la CBC au début des années 1970. La série, qui voulait offrir un portrait juste et réaliste du Québec des années 1970 aux Canadiens des autres provinces, évitant tout cliché et préjugé, compte une douzaine de films. Elle trace le portrait de quelques artistes québécois reconnus, comme Michel Tremblay (Backyard Theater – 1972), Gilles Vigneault (Why I Sing – 1972) ou Yvon Deschamps (Une Job Steady… un Bon Boss – 1972), pour nommer que ceux-là, tout en proposant des films sur la belle province en général, que ce soit sur la situation des femmes au Québec (La Québécoise – 1972) l’état de son cinéma (OK… Camera – 1972) ou sa gastronomie (La Gastronomie – 1973).

La production de la série Adieu Alouette, qui sera suivi de West (1973-1974), sur les Prairies, de Pacificanada (1974-1975), sur la côte du Pacifique, et d’Atlanticanada (1975), sur les Maritimes, s’explique sans doute par le contexte politique et social qui régnait au Canada au début des années 1970. La montée du nationalisme québécois et les événements d’Octobre 1970 ont donné un dur coup à l’unité nationale du pays, terni l’image du Québec dans le reste du Canada et alimenté les préjugés. Il faut croire que la série aura atteint son but car elle connût un immense succès!

En attendant le retour des Nordiques à Québec, je vous propose le retour des Nordiques dans le giron de la collection française! Bon film!

Un gros merci à mon collègue Albert Ohayon pour ses précieuses informations sur les séries de la collection anglaise et pour m’avoir fait découvrir le film, il y a quelques années!

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  1. Je crois et il faut que les Nordiques reviennent. Il faudrait une équipe d francophone, de jeune qui ont passé par le midget, peewe, bantam, junior, des jeunes que l’on aimé et vu grandir.
    Serge

    — Serge Léonard,

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