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La programmation numérique à l’ONF / Entretien avec Hugues Sweeney

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L’ONF a pris le virage numérique avec la création d’ONF.ca. Ce  lancement a été suivi par l’arrivée, en mars, de Hugues Sweeney à titre de concepteur, programmation numérique à la direction du Programme français. Je l’ai rencontré.

Parlez-nous de votre rôle de concepteur

HS – Mon rôle est de développer la production originale sur le Web. Contribuer à élaborer des concepts qui sont faits pour le Web et autres plateformes interactives. Ça peut être pour  le iPhone, par exemple.  Je travaille sur des concepts qui  ne sont pas consacrés à des  sites de films et qui sont des expériences en soi. Pour PIB, j’ai contribué à jeter  un peu les bases du projet sur le plan de la conception  et sur le plan de toute sa mise en place à l’interne.  Mon rôle est de démarrer de nouveaux projets qui vont voir le jour éventuellement sur le site de l’ONF. Des projets qui sont des expériences interactives de style  documentaire ou animation, ou des expériences multimédia.

Des exemples d’expériences multimédias?

HS – Elles n’existent pas encore à l’ONF, mais si on pense à des œuvres d’un gars comme Vincent Morisset qui est un des artistes en multimédia les plus en vue en ce moment, et qui a un rayonnement international , ces projets de clips interactifs ou de manipulation d’interfaces  ont quelque chose de très authentiques, de très distinctifs. Parfois,  ce n’est même plus clair si c’est du documentaire ou de l’animation tellement c’est un traitement multimédia original. C’est un peu ça l’ONF, un endroit où donner lieu à des projets qu’on ne verra pas ailleurs. Mon rôle est de rencontrer les créateurs du multimédia, de rencontrer les gens du documentaire et des les accompagner dans le développement de projets interactifs.

Parlez-nous du documentaire linéaire et du site Internet  par opposition à la production Web

HS – Un site  Internet commence quand la production linéaire est terminée. On est alors  dans un travail à la chaîne, où  à la fin, on obtient le VMA (Video Master Approval), c’est-à-dire  le « go » final, pour que  le projet soit  approuvé, dupliqué, distribué. Alors qu’avec une production Web, les contenus sortent souvent n’importe quand la journée, n’importe quelle journée de la semaine;  et c’est lorsque  la production d’un site est terminée que commence le travail d’une production Web. C’est  un travail continu de dialogue entre les auteurs de la production et le public, et même pour certains projets, l’histoire va s’écrire avec les gens qui viennent sur le site, comme pour PIB. La production Web se rapproche de la dynamique de la radio en direct, ce qu’on ne connaît pas encore ici à l’ONF.

Une autre différence,  c’est qu’on traite de médiums très variés. On est dans l’image fixe, l’image en mouvement. On est dans le texte. On est dans le son et on est dans l’interactivité, c’est-à-dire dans de la programmation comme telle.  Donc, on n’est pas seulement dans l’image en mouvement. On n’est pas seulement dans la vidéo. On peut être dans le dessin, il y a des projets qui pourraient être uniquement basés sur un médium typographique  alors que d’autres projets vont être très vidéographiques ou complètement interactifs, c’est-à-dire que des gens  pourraient faire un documentaire sur un projet qu’on leur propose. Ça reste très ouvert, mais ça reste très versatile aussi.
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À lire jeudi prochain la deuxième partie de cet entretien, consacrée aux objectifs de programmation; la dernière partie sur les enjeux sociaux et l’engagement citoyen sera publiée le 3 septembre.

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